Volocopter va tester son taxi volant électrique à Singapour
Le taxi volant deviendrait-il à la mode, le concept devenant de plus en plus concret ?
Le taxi volant deviendrait-il à la mode, le concept devenant de plus en plus concret ?
Le taxi volant deviendrait-il à la mode, le concept devenant de plus en plus concret ?
Apres Kitty Hawk, c'est au tour de Volocopter d'annoncer qu'il allait tester son taxi volant électrique à Singapour au second semestre 2019.
Volocopter "va mener sa prochaine série de tests intra urbains à Singapour", a ainsi indiqué la société à l'occasion du salon des mobilités urbaines Autonomy à Paris. La société allemande espère commercialiser son « engin » d'ici 2023. Le taxi volant peut transporter un pilote et un passager.
L'entreprise n'en est pas à son premier essai en dehors de l'Allemagne, puisque des tests de ce type sont menés depuis septembre 2018 à Dubaï. Une ville loin d'avoir été choisie au hasard. Si la cité porte un grand intérêt pour la mobilité aérienne, Volocopter estime de la plus haute importance de réaliser des essais dans des conditions climatiques distinctes.
A l'heure actuelle, l'aéronef peut parcourir environ 30 km en 30 minutes. Ces dix huit rotors sont alimentés par 9 batteries lithium-ion. L'engin s'intègre dans la famille des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux.
La version testée à l'heure actuelle à Dubaï correspond à la deuxième génération de l'aéronef.
Sa charge utile est de 160 kg, soit un pilote et un passager. Une troisième génération permettant d'embarquer des bagages à son bord est en cours de développement. Elle devra être obtenir la certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (Aesa).
En fonction des dates auxquelles le développement pourra être finalisé et l'approbation obtenue, des vols commerciaux pourraient être envisagés en 2022-2023.
Selon Fabien Nestmann, directeur des affaires publiques chez Volocopter, « les problèmes de la mobilité urbaine sont accélérés par les structures des villes. » Considérant que des nouvelles voies terrestres ne peuvent être ajoutées sans fin, le taxi volant constitue pour lui une alternative à cette problématique.
Volocopter ne souhaite pas vendre son engin aux particuliers. Il ne veut pas que l'aéronef ne soit « un joujou pour les élites et les privilégiés. » Bien au contraire, son objectif est de pouvoir proposer des services aériens à une grande partie de la population, au tarif d'un taxi.
A noter que Volocopter n'avance pas seul, loin s'en faut …. Créée en 2011, la société compte parmi ses investisseurs Daimler et le géant de l'informatique Intel.
Sources : Volocopter, AFP
Crédit Illustration : Volocopter
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