L'interview dans la Dépêche de la conductrice toulousaine de la Toyota Prius à régulateur bloqué, analysée hier ici-même, posait un certain nombre de questions intéressantes. Le correspondant de RTL sur place a à nouveau interrogé la dame et cette interview, plus détaillée, répond à un plusieurs de ces points et permet d'avoir une vue plus précise des faits tels que ressentis par cette conductrice.
L'interview dans la Dépêche de la conductrice toulousaine de la Toyota Prius à régulateur bloqué, analysée hier ici-même, posait un certain nombre de questions intéressantes. Le correspondant de RTL sur place a à nouveau interrogé la dame et cette interview, plus détaillée, répond à un plusieurs de ces points et permet d'avoir une vue plus précise des faits tels que ressentis par cette conductrice.
Le premier point concerne les circonstances de l'intervention du dépanneur. La voiture à crevé entre Toulouse et Montauban. Les occupants ont installé la roue de secours galette mais la voiture a à ce moment refusé de démarrer. C'est le dépanneur appelé qui a mis le fameux "coup de booster", permettant de redémarrer l'auto. Cet incident semble important pour la suite des événements. Pourquoi la voiture a-t-elle refusé de redémarrer à ce moment, quel était l'état de sa batterie, et selon quel protocole le technicien a-t-il redémarré l'auto, quelle conséquence cette opération a-t-elle eu sur l'électronique de la voiture ?
La voiture a en tout cas fonctionné correctement jusqu'à Montauban et au retour vers Toulouse. La conductrice a en entrant sur le périphérique toulousain alors enclenché le régulateur réglé à 80 km/h pour ne pas dépasser la vitesse autorisée pour la roue galette. Dans l'incapacité de le retirer, elle explique alors ses tentatives pour tenter de ralentir l'auto et de l'arrêter. Elle cite l'enclenchement du frein de parking à plusieurs reprises et sans effet, avoir retiré la clef, appuyé sur le bouton starter...
Elle dit ensuite avoir violemment freiné, appuyant "à deux pieds bloqués sur la pédale de frein à fond", sur une grande distance, ce qui a eu, péniblement, l'effet désiré, les disques et les plaquettes se mettant à fumer avant que la voiture ne finisse par stopper. Cette phase de l'incident s'est déroulée en présence et en liaison avec les gendarmes qui accompagnaient à ce moment l'auto.
Durant cette phase, la conductrice ne pouvait pas ouvrir les vitres de son véhicule et indique que le tableau de bord dysfonctionnait, n'indiquant que le régulateur. Ce phénomène particulier paraît également important car il semble indiquer un problème électrique, même si la voiture une fois arrêtée, les vitres ont a nouveau fonctionné.
Pour l'instant Toyota attend une notification officielle pour entamer une analyse de la voiture. A l'écoute de cette interview, qui fait suite à celle publiée dans la Dépêche, il ressort que la conductrice, outre le fait qu'elle a eu la peur de sa vie, possède une bonne maîtrise de la voiture qu'elle conduit depuis plus de vingt mois et sur de grandes distances, qu'elle a durant l'incident tenté un certain nombre de contre-mesures de façon rationnelle, que la voiture s'est bien arrêtée finalement avec les freins et qu'un dysfonctionnement électrique ou électronique semble s'être produit durant l'incident, lié ou pas à une intervention le matin même sur ce circuit électrique via un booster. Même si le phénomène est rarissime et peut-être induit dans ce cas par un facteur externe, cela mérite une analyse approfondie.
Source : RTL
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