Turbo : 5 règles d’or pour protéger cette pièce (très) coûteuse
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par Publi-Rédactionnel
ENTRETIEN

Turbo : 5 règles d’or pour protéger cette pièce (très) coûteuse

La panne du turbocompresseur donne des sueurs froides aux automobilistes.
Voici 5 règles d’or pour entretenir cette pièce coûteuse et prolonger sa durée de vie.

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La perspective d’un turbo qui tombe en panne donne des sueurs froides aux automobilistes, et on peut les comprendre. Le devis pour remplacer la pièce défectueuse par une pièce neuve peut atteindre les 3 000 €… une dépense qui fait mal, surtout dans la conjoncture actuelle. Voici 5 règles d’or pour préserver votre turbocompresseur et prolonger ses pleines performances sur la durée.

#1 Vidanges : changer l’huile moteur régulièrement

Votre turbocompresseur ne doit jamais manquer de lubrification. C’est en effet une condition majeure de son bon fonctionnement et du maintien de ses pleines performances sur la durée. Bien que les turbos modernes soient essentiellement refroidis par un liquide de refroidissement, ils ont encore besoin d’huile pour absorber la chaleur produite par le frottement des pièces mécaniques contre la turbine. En plus de la lubrification et du refroidissement, l’huile joue également un rôle nettoyant.

Il est donc recommandé d’effectuer des vidanges régulières, tous les 8 000 km environ, pour maintenir le système dans un bon état de lubrification. Si vous ne conduisez pas souvent, vous pouvez réduire (légèrement) la fréquence des vidanges. Nous vous conseillons toutefois de ne pas attendre le palier des 8 000 km si vous roulez peu. Adoptez plutôt une fréquence temporelle, avec au moins une vidange par an.

#2 La qualité de l’huile, un facteur clé mais négligé

Toutes les huiles ne se valent pas. L’utilisation d’une huile de bonne qualité va permettre de prolonger la durée de vie de votre turbo, mais également de votre moteur. Rien ne vaut les recommandations du fabricant dans le manuel d’utilisation du véhicule. Voici quelques astuces pour choisir une huile moteur de qualité : 

  • Soyez attentif sur le grade de viscosité de l’huile moteur. Préférez les huiles multigrades, utilisables en toute saison et moins dépendantes des variations de température que les huiles monogrades.

  • Choisissez le bon type d’huile : minérale, semi-synthétique et synthétique. Par exemple, l’huile synthétique est adaptée aux moteurs fortement sollicités et permet d’espacer les vidanges. Les huiles minérales conviennent davantage aux anciens modèles diesels.

  • Vous trouverez une norme au dos du bidon d’huile. C’est une suite de lettres et de chiffres qui informent sur le type de moteur (essence ou diesel), le niveau de performance, la conformité à certaines préconisations, etc. Consultez le manuel d’utilisateur de votre véhicule et choisissez une huile conforme à la norme préconisée par le constructeur.

#3 Faites travailler les rapports, pas le turbo

Il peut être tentant d’utiliser le turbo chaque fois que l’on souhaite donner un petit coup d’accélérateur. Certes, cela peut être utile dans certaines configurations, notamment dans un dépassement. Mais n’oubliez pas que la transmission ou le changement des vitesses est le moyen idéal pour accélérer. En distribuant les rôles correctement entre la transmission et le turbo, vous prévenez l’usure prématurée de la pièce.

#4 Utilisez le bon carburant

Les carburants à faible indice d'octane peuvent créer des à-coups dans le moteur, ce qui peut engendrer une série de problèmes séquentiels, avec une usure prématurée du système de turbocompression de votre véhicule. Vérifiez toujours à la pompe que vous utilisez le bon carburant, et évitez d'opter pour des alternatives à bas prix. Fournir à sa voiture un carburant avec un indice d’octane trop faible, c’est prendre le risque d’enflammer le combustible à l’allumage à cause de la compression dans le cylindre.

#5 Conduisez « doucement » pendant les premières minutes

Attention : il ne s’agit pas de chauffer son véhicule au point mort. Cela ne prolongera pas la durée de vie du moteur. C’est même préjudiciable à la lubrification des pièces vitales de la voiture. Notre conseil, c’est plutôt de rouler doucement pendant les 5 à 10 premières minutes du trajet pour atteindre la bonne température. Vous pourrez par la suite solliciter votre turbo sur des vitesses plus élevées en respectant les limitations.

Mon turbocompresseur a rendu l’âme : que faire ?

La panne de turbo est souvent redoutée par les automobilistes, et pour cause : le remplacement par une pièce neuve peut coûter la bagatelle de 3 000 €… une dépense parfois difficile à supporter, surtout dans la conjoncture actuelle. Si vous n’avez pas ce budget, sachez que le marché d’occasion propose de belles opportunités. Le meilleur rapport qualité – prix est à trouver du côté du turbo pas cher en échange standard. Il s’agit d’une pièce entièrement remanufacturée, généralement en usine, avec un prix jusqu’à 60 % inférieur au neuf.

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Pour résumer

Nous espérons que ces 5 règles d'or pour préserver votre turbocompresseur et prolonger ses pleines performances sur la durée pourront vous servir. Avec des prix souvent élevés, il vaut mieux prendre soin de cette pièce essentielle.

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