Pendant les Trente Glorieuses, la seule mobilité offerte ou presque était celle de la voiture. La voiture qui se démocratisait au dépend d’autres moyens de transport. Mais tout cela a changé et la voiture n’est plus la seule solution de mobilité urbaine, péri-urbaine et même intra-urbaine. Tour d’horizon.
Le tout voiture n’est plus la norme
La sacro-sainte voiture n’est plus en odeur de sainteté dans de nombreuses villes en France. Même si elle est récente, elle est considérée comme bruyante, polluante, et anachronique en zone dense. C’est d’ailleurs pour cela que l’on trouve de plus en plus de zone 30 voire, de ville 30 où toutes les rues sont limitées à 30 km/h de façon générale.
Cet abaissement de la vitesse se conjugue avec des restrictions, des voies rétrécies, à sens unique, voire carrément interdites aux véhicules motorisés. Résultat, la mobilité urbaine évolue fortement et il faut trouver des modes alternatifs à la voiture. La première alternative au véhicule personnel est bien entendu le transport en commun. Mais, il a ses contraintes et certains préfèrent être seuls durant leurs déplacements quotidiens.
Certains sont passés à la trottinette électrique. Ce mode de déplacement plutôt rapide – jusqu’à 25 km/h en France – agile et facile à emporter jusqu’à son lieu de travail séduit pas mal de monde. D’autres sont plus frileux face à l’étroitesse et le côté « jouet » de certaines trottinettes. Pour eux, il y a des engins plus solides et plus rassurants comme la Zosh Mountain. Ce sont des trottinettes « tout terrain » qui peuvent sortir des sentiers battus, mais sont homologuées pour la route en tant qu’EDPM (engin de déplacement personnel motorisé).
Surtout, elles ont des roues de grand diamètre, plus stable, possèdent des suspensions et permettent même de voyager de face, les pieds côte-à-côte. En plus, elles offrent un look moderne avec leur roues « fat » par exemple.
Le vélo, et le vélo à assistance électrique, personnels ou partagés, représentent aussi une solution très empruntée pour la nouvelle mobilité urbaine et intra-urbaine depuis 2020. C’est d’autant plus facilité que les villes ont enfin décidé d’aider ce mode de déplacement en créant et pérennisant des milliers de kilomètres de pistes et bandes cyclables. On trouve même des pistes cyclables sécurisées entre les villes d’une agglomération urbaine.
Ainsi, on peut aller jusqu’à un parking relais en voiture, puis prendre son vélo, son VAE ou sa trottinette. C’est la multimodalité et c’est très à la mode. On peut remplacer le premier tronçon par un train de banlieue ou un TER.
La multi-modalité, LA solution ?
Certains ne se départent pas de leur véhicule motorisé et préfère passer des quatre aux deux/trois roues. Là aussi plusieurs solutions sont possibles avec des scooters électriques, des versions à trois-roues, et des thermiques. Toutefois, le deux-roues commence aussi à être rejeté des centre-villes qui ne le considèrent plus comme une façon de fluidifier le trafic. Enfin, comment ne pas évoquer certains véhicules particuliers comme les quadricycles légers / lourds. Economiques, ils existent en version électriques et permettent une mobilité tout en souplesse et à très bas coût d’utilisation.
La néo-mobilité n’est pas figée dans le temps. En effet, on peut évoluer au cours de l’année, en fonction de ce que l’on doit transporter par exemple, de la météo, de sa forme ou simplement de son envie. C’est pour cela qu’il est intéressant d’envisager plusieurs façon de réaliser ses trajets. De plus, cela permet de palier une grève des transports en commun ou une route impraticable.
Pour en revenir aux trottinettes tout terrain, elles ont une double utilité puisqu’en plus de vous rendre ultra-mobile au quotidien, elles peuvent servir pour vos loisirs, en balades dans les chemins balisés, à la plage pour les modèles à grosses roues, ou autres. Ca et aller à pied n’est-ce pas finalement pas la meilleure des mobilités ?