Au Mondial de Paris, on ne parlait que de « voitures vertes ». Bologne n’en est pas là, mais le mot « SUV » est tabou (car trop associé à un gros émetteur de CO2.) Du coup, ce Tata Safari est un… Break (dixit Tata Italia.)
Le Safari est pourtant le premier 4×4 dessiné par Tata (les précédents modèles étaient des 2 roues motrices.) Il est né en 1998 avec un 2,0l turbo-diesel 87ch. Puis il est devenu le « Safari Dicor » (Direct Injection COmmon Rail engine) avec un 3,0l 116ch. Enfin, il a eu droit à un 2,2l turbo-diesel 140ch (la seule variante vendue en Italie.) Mais 140ch, ça reste short pour 2 175kg à vide et le Safari n’atteint que 160km/h en pointe. En plus, avec 205g de CO2 au 100km, il n’est guère écolo. Enfin, à l’intérieur, le poids des ans est là et les plastiques ne sont guère flatteurs.
Comme d’habitude, le tarif est raisonnable: 18 300 avec ABS, EBD, climatisation, double airbags, etc. Soit 10 000 de moins qu’un Koleos 4×4 Expression dCi 150 ou 13 000 de moins qu’un 4007 Confort 2,2 HDI FAP 156ch. Une différence assez grande pour convaincre l’acheteur Italien de miser sur le « break » Indien?
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