Top Gear est devenue une émission cultissime en Angleterre et on comprend aisément ce statut en repensant à ce que Jeremy Clarkson et ses acolytes sont capables de critiquer, démolir ou ridiculiser pour nous faire rire et nous divertir. Face au succès de Top Gear UK, certains ont donc tenté dexporter le concept, aux Etats-Unis et en Australie par exemple. Mais au pays des kangourous, cela ne se passe pas exactement comme prévu.
Ou plutôt si, même un peu trop comme prévu : Il suffit dobserver le déroulement dune manche de V8 Supercars pour comprendre que courtoisie et automobile ne font pas vraiment bon ménage chez les Wallabies.
Quand on demande à trois Anglais dêtre un peu « trash » avec les autos quon leur prête, ça passe à peu près correctement. En revanche, lorsquon demande aux trois australiens présentant lémission sur leur continent dêtre eux aussi trash comme il faut pour amuser les téléspectateurs, ils prennent la chose au pieds de la lettre.
Lors du tournage de la première saison de Top Gear Australia, plus de 200 000 dollars ont dû être déboursés par les constructeurs pour réparer les dommages subis par leurs autos.
Parmi ces pots cassés, on retiendra entre autres 25 000 dollars sur une Lamborghini et plus de 30 000 dollars pour réparer un groupe de Vauxhall Astra utilisées comme quilles de bowling géantes.
Du coup, les constructeurs sont de moins en moins enclins à prêter leurs voitures à léquipe de Top Gear Australia et lémission pourrait avoir bien du mal à tourner sa seconde saison.
Nest pas Clarskon qui veut.
Source : Autoblog
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