Carlos Ghosn, lors d’une rencontre à Tokyo sur les relations franco-diplomatiques japonaises, a ajouté sa pierre au marasme automobile actuel. Celui qui vient de nommer Patrick Pelata au poste de directeur général délégué de Renault en appelle aux subventions des états pour endiguer les plans sociaux, à court terme, et éviter des « destructurations massives d’emplois » à moyen terme.
Outre un appel solennel aux subventions financières étatiques, d’autres leviers ne peuvent-ils pas être actionnés par les constructeurs automobiles, du moins ceux en ce moment les moins frappés de plein fouet par la crise, dans une sauvegarde maximale des emplois ? Visiblement non.
Carlos Ghosn en appelle aux soutiens des états pour accompagner les constructeurs vu ce qu’ils représentent évidemment en terme d’emplois et d’outils indsutriels. « Les destructions d’emplois seront massives dans les pays qui n’aideront pas rapidement le secteur automobile« , a-t-il prévenu martelant que « le financement pour l’industrie automobile était comme l’eau pour l’être humain à savoir vital« . Carlos Ghosn de plaider alors « pour des prêts à long terme à taux raisonnables« .
Sur ce point l’Union européenne se réserve encore quelques jours de réflexion. A contrario le gouvernement français, actionnaire du constructeur au losange, devrait annoncer un plan de soutien en milieu de semaine. Quelle hauteur ? Quels enjeux ? Réponses à venir. Reste que la déclaration de Carlos Ghosn n’a rien de bien engageant et de rassurant pour les salariés Renault…
La question globale se situe également sur un autre plan : que représente aujourd’hui pour un ménage français (ou qu’importe la localisation géographique) la part de l’automobile dans un budget mensuel ou annuel ?
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Source : AFP.