Geely: « Aujourd’hui, la Turquie et demain, l’Europe »

Geely a passé un contrat avec le Turc Anadolou (déjà importateur de Kia et de Isuzu.) Dans les jours prochain, ces voitures Chinoises seront ainsi vendues aux portes de l’Europe. Rappelons que, le concurrent Chery y est déjà présent, gràce à Mermerler.

Anadolu Araçlar & Ticaret, une filiale d’Anadolou, compte ainsi vendre la CK (renommée « Echo ».) Fidèle a ses principes devoiture bon marché, Li Shu Fu (l’omniprésent fondateur de Geely) compte la vendre « à ceux qui n’avaient pas les moyens de s’offrir une voiture » et conquérir ainsi le cur des Turcs sur le long terme.

Elle sera d’emblée épaulée par la MK (renommée « Familia ».) La version de base sera vendue l’équivalent de 7 700.

D’autres sources évoquent également, à moyen terme, l’importation du coupé Beauty Leopard:

Parce que l’on n’est pas des mauvaises langues, on ne va pas souligner que cela fait deux mois que Geely déclare qu’il va exporter des voitures « dans les prochains jours ». Au moins Anadolu Araçlar & Ticaret en aura profité pour ouvrir 5 nouvelles concessions. Les Geely seront ainsi vendues dans 25 points. Le but sera d’en vendre entre 3000 et 5000 en 2008.

Pour Geely, la Turquie est une étape importante, car jusqu’ici le constructeur exportait peu. D’après Li Shu Fu (ci-dessous, lors des 22 ans de son groupe -qui ne produit des voitures que depuis 1998-), la Turquie doit servir de tremplin vers l’Europe. Cela permettra de tester les goûts et les attente d’une clientèle proche de la clientèle potentielle. Li compte ensuite débarquer dans des pays limitrophes de la Turquie, avec Anadol.

Dans un marché automobile Chinois morose, Geely est l’un des rares constructeurs dont les ventes progressent. Au premier semestre 2007, Geely a vendu 122 735 véhicules. Un record pour la marque. Cette année, l’objectif est de 230 000 unités (contre 219 512 en 2007.) C’est une faible progression, mais dans un marché qui plafonne, voir recule, ça serait toujours bien.

Mais il ne faut pas trainer. Geely fut longtemps le premier constructeur « indépendant » en Chine. En 2006, il s’est fait doubler par Chery. Cette année, Byd devrait être sur ses talons, avec un peu plus de 200 000 ventes.

Pour rester dans la course, Geely compte investir 15 milliards de dollar sur 7 ans et passer de 6 à 9 sites de production. On voit ici une photo officielle de la cérémonie d’inauguration d’une usine dans le Hunan:

La capacité de production devrait ainsi atteindre 2 millions d’unités en 2015 et Geely de figurer sur le podium des constructeurs Chinois « tout court ». Le postulat de Li est que les grands constructeurs « perdent du sang, de quoi ouvrir une porte pour la Chine et ses voitures de qualité, modernes et pas chères ». Li ajoute: « On ne compte pas acheter un de ces constructeur internationaux actuellement en détresse face à la crise. »

Pour cela, le constructeur souhaite lancer de nombreux modèles: monospace, SUV, berline de luxe… Et cette berlines 5 portes, surprise récemment par un paparazzi Chinois:

Li rêverait que sa marque soit le « Toyota Chinois », avec des modèles adaptés aux gouts de chaque pays. Voir des marques différentes suivant les marchés.

Les Etats-Unis sont une vieille lune pour Li. Récemment, l’écran TV de Reuter implanté sur Time Square, à New York, a diffusé une image de l’épreuve d’Asian Formula Geely disputée à Sepang. Geely a largement évoqué cet « évènement ». Pourtant, les newyorkais sont loin d’être captivé par les monoplaces sino-anglaises:

Voilà pour le côté sérieux. Afin de se détendre, une photo de la toute première Geely, l’Haoqing (1998-2001.) Toute ressemblance avec une Mercedes…

Source:

Gasgoo

A lire également:

Histoire de l’automobile Chinoise: made in China

Geely: que viva Mexico

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *