Fille de Motorama : Chevrolet Nomad Concept

Le break de chasse est toujours très payant sur des concept-cars, et la plupart des constructeurs s’y sont essayés au moins une fois dans leur histoire. Mais bien peu ont poussé plus loin l’expérience, vraisemblablement faute de rentabilité avérée, malgré les faveurs du public. GM a pour sa part contribué (au moins) trois fois avec la même dénomination de Nomad: en 1954 au Motorama, en 2001 et en 2004. Aucun de ces concepts n’a fini dans la rue

Le premier fut donc dévoilé au Motorama de 1954, sous la forme d’un dérivé coupé de la Corvette. Le style de la partie arrière fut adopté par un véhicule de série en 1957, mais avec une imposante BelAir comme base. Ce fut un échec commercial qui n’incita pas GM à poursuivre l’expérience, mais qui restera néanmoins un véhicule que l’on peut positionner dans les modèles les plus marquants de l’histoire de Chevrolet.

En 2001, Chevrolet propose une nouvelle interprétation du concept Nomad au salon de Détroit. Une proposition stylistique en manque d’inspiration qui n »aura pas marqué les esprits. Le style est lisse et fade, sans aucun lien véritable avec le modèle d’époque à part le concept même de break de chasse. Le concept est surtout très axé sur la modularité avec un gros travail sur les ouvrants avec petites portes coulissantes à l’arrière, sans cadre, et partie arrière du toit escamotable histoire de transformer le tout en pick-up.

En 2004, GM revient à la charge avec une nouvelle proposition bien plus séduisante. En ce cru 2004, GM met en valeur sa nouvelle plateforme Kappa, destinée à de petits véhicules sportifs. Ce simple fait marque un lien évident avec le modèle 1954, qui était pour sa part destiné à montrer la flexibilité des technologies utilisée pour la Corvette, dont sa carrosserie en fibre de verre. La Nomad est alors accompagnée de la Pontiac Solstice et de la Saturn Curve, et son dessin marque une nette filiation avec son illustre ancêtre. Lignes ramassées, avant arrondi et arrière tronqué, détails plus soignés; le tout séduit le public et la production semble envisageable. Mais il lui manque peut être un petit plus pour faire la différence, et c’est surtout la présence de la Solstice plus charismatique qui rendra la proposition caduque

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