Avec le SIV, fini les bons numéros ?

Il est impossible de choisir son numéro dimmatriculation. Dans la pratique, le hasard fait parfois bien les chosesAvant linformatisation des cartes grises, la chose était techniquement aisée. Il suffisait de réserver à lavance son numéro. Longtemps les numéros 1 à 10 ont tenu la rampe, devant les arrondis, 100, 1000 ou le prisé 5000, et bien sur la dénomination du véhicule, ou son année de naissance.

 Depuis les années 80, la chose est devenue un peu plus compliquée. Et certains ont été grisés par la générosité potentielle des demandeurs. De la traditionnelle bouteille en remerciement, on est passé au service rémunéréillégal. Les services de préfectures ont mis fin aux pratiques douteuses, et quand le numéro « spécial » est encore possible, cest un service gracieux, généralement limité aux anciennes.

Le nouveau système dimmatriculation des véhicules pourrait bien mettre un terme définitif à cette vieille pratique hexagonale. Dommage quil ne soit pas possible, comme en Italie, de conserver un vieux numéro sur une auto ancienne, dopter pour un numéro dépoque ou particulier comme en Angleterre ou de choisir le sien comme en Allemagne.

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