Pour Alain Bublex, la notion projet est à mi-chemin entre l’idée conceptuelle et la réalisation définitive. Il ne s’agit donc pas d’une réalité tangible. Ce n’est pourtant pas une utopie, dans le sens où l’idée est conçue pour devenir réalité. Alain Bublex considère l’utopie au sens étymologique de terme, défini par Thomas More. Aux sens étymologiques devrions-nous écrire, puisque dichotomisé en Utopia (le lieu imaginaire, en grec) et Eutopia (le bon lieu, le lieu de bonheur). Donc même s’il reste inachevé, à l’image d’un projet architectural qui n’a pas été retenu, le projet ne peut en aucun cas être considéré comme une utopie. Ni romance, ni satire, ni réflexion politique. Il s’agit simplement d’une trace de l’esprit humain, à un instant donné.
Le projet est donc un marqueur temporel fort et c’est ce qui intéresse Alain Bublex. Le projet, à l’image du chantier (qui fascine également Alain Bublex), compte parmi les rares traces du présent, entre le néant originel et le bâtiment final. Dans cette optique, l’artiste travaille depuis plus de vingt ans à Glooscap, projet de ville imaginaire. Située au sud-ouest du Canada, cette cité serait constituée de buildings dans une architecture typique de l’Amérique du Nord. Via des photomontages, des cartes (créées à l’aide de relevés topographiques faits sur l’emplacement choisi au Canada), une légende religieuse sur la création de la ville et toutes sortes de documents à l’aspect authentique, Alain Bublex a reconstitué un univers aussi complet qu’un reportage sur une ville existante. Le projet étant le cur du travail de l’artiste, le fait que Glooscap n’existe pas réellement a peu d’importance. « Ce qui importe, c’est que cette ville existe autant pour moi que n’importe quelle ville dans laquelle je ne suis pas allé ».
Les Aérofiat sont le dépoussiérage de projets datant des premières décennies de l’automobile, adaptés à des modèles contemporains. Cette série initiée dans les années 1990 a pris pour base la FIAT 126. Dignes de figurer dans le Catalogue des Objets Introuvables de Jacques Carelman, elles sont le fruit d’un anachronisme entre des projets issus d’une technologie balbutiante et une voiture relativement moderne. C’est ainsi que ces Aérofiat se voient affublées d’hélices dignes d’une Leyat Hélica ou de rostres dans le style de l’Alfa Aerodynamica, sorte de monospace avant l’heure. La fragilité de ces improbables engins est signe de leur instabilité temporelle tout autant que de leur état de prototype inachevé. Quant à la notion de série, elle est le reflet d’une philosophie à la fois darwinienne et industrielle de sélection successive de la solution technique la plus viable. Toutefois éternellement suspendues à l’état de projet par la volonté de leur créateur, elles semblent être les fantômes du bureau d’étude d’un savant fou qui aurait eu l’idée de se lancer dans l’automobile.
il faut en prendre et en laisser,car la situation n est pas tragique comme le laisse croire l article.d ailleurs comment expliquer le bilan positif dans le journal le Soleil du 8 juillet qui dit:GM les exportations au Canada ont doublés dans les 3 derniers mois par rapport a 2007 et on prévoit mieux d ici la fin 2008.le géant c est vite adapté a la situation.
Erratum; lire le 7 juillet non le 8 merci.
Anonymous;je ne met pas en doute ces écrits,je dis que GM est bien repartit dans ces ventes au Canada.car le double des ventes ici c est tres encourageant.
Qui aurait prédit le dépôt de bilan d’Arthur Andersen ?
Oui mais Arthur Andersen n’avait pas les actifs de GM (c’est aussi bien pour eux ,à trop se croire le roi,on finit par tomber du trone!).Meme si la situation de GM n’est pas brillante,il est à espérer que le groupe rebondisse en meme temps que l’arrivée rapide de ses nouveaux produits,d’autant que sur certains marchés extérieurs le groupe ne se porte pas mal….
Reste à savoir qui va produire leurs millions de véhicules si la direction licencie à tout va….d’autant qu’aux USA ,meme si on est en accord avec le principe du libéralisme ,on n’en oublie pas moins la sanction économique (celle de l’achat notamment)et il me semble que le marché intérieur est quasi vital pour le groupe….Et si le malaise perdure ou s’amplifie ,attention au démantèlement par marque d’un groupe,qui fut le plus puissant du monde ,mais ça c’est une autre histoire.
Le titre GM à plongé depuis que Merrill Lynch a dégradé le titre en expliquant que la failite n’est pas impossible. Il n’y a pas meilleur moyen de couler une boite en disant qu’elle coule même si la fuite est réparable. GM est plus réactif et perd moins d’argent que l’on ne croit. Ils développent beaucoup de voitures qui répondront aux marchés futurs mais seul le temps permettra de les sortir d’affaire ce que tente d’empecher certaines banques… Ainsi les analystes économique explique que GM veut vendre Buick , saturn et SAAB ce à quoi répond GM que ca leur couterait plus chère qu’autre chose. GM commence à avoir une vision à long terme (un peu tard) mais les spéculateurs l’on toujours pas.