20 ans déjà: Renault 19

« Quand Renault éternue, la France s’enrhume ». La régie, dont 50% des ventes sont hexagonales, reste encore le poumon social de la France, en 1988. Et le constructeur a beaucoup de mal, au sortir de la prospère période « R5 ». Arrêt du programme de Formule 1 et retrait du marché Nord Américain, lère Raymond Lévy débute sous le signe de laustérité. La 19 qui voit le jour moins de 2 ans après son arrivée à la tête de la régie est à son image. Dapparence monacale, elle fait fi du genre pom-pom girl et clinquant à laméricaine, promis par les Macadam Star, Louisiane, Broadway et American II. De toute évidence, le programme « qualité totale » rime avec ennui profond. Ligne façon Renault 6 germanisée, planche de bord typée Opel, mécaniques utilitaires, tout ce qui aurait pu soulever ne serais-ce quune once denthousiasme a été bannie. Joyeuse comme une soirée d’automne dans le Brandebourg, le marché Allemand l’acclame. Elle y est élue, deux années consécutives, voiture de l’année. Les concurrentes, 309 en tête, ne font pas non plus, dans le genre extravertie.  Turbo Diesel, version 16 soupapes, et  le premier vrai cabriolet, depuis les Floride et Caravelle, viendront pimenter la gamme de cette travailleuse de lombre. Dernière Renault de la régie et à porter un numéro, elle préparera larrivée de la bien plus sémillante Clio. Et après avoir été sérieuse tout sa vie, elle se retirera sans faire de vagues.

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(5 commentaires)

  1. Je ne pensais pas dire ça un jour, mais pour une fois je dois admettre que je trouve ce travail de préparation réussi. Les changement mettent en valeur la ligne originelle au lieu de la dénaturer. Les jantes, quoique peut-être un peu démesurées, sont du plus bel effet.

  2. Pas terrible, les jantes type « marguerite des prés » sur cette sombre Bentley Continental GT.Il y a eu mieux quand au reste ,c’est une affaire de gout !mais ce n’est pas le mien et je préfère mille fois une GT Speed…

  3. trés belle réalisation qui garde la ligne général de l’auto, qui, d’origine est assez fluide.
    Néanmoins je trouve que le dising des jantes sur cette Bentley est trop « anguleu » face au coté « rondouillard » de l’auto….enfin aprés se n’est juste qu’une question de gout.
    Mais comme à son habitude Project Khan reste assez sobre et élégant dans ces modifications (l’Aston Martin DB9, Rolls Royce Drophead…, en sont de parfaits exemples).
    Du moins cette réalisation ne fait pas dans le Jacky/kéké/rapeur millionaire de mauvais goût comme c’est si bien le faire Mansory.

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