En 2007 en France, 230 personnes sous l’emprise de drogues ont perdu la vie après un accident dont plus de 50% âgées de moins de 25 ans. Le gouvernement abat une nouvelle carte dans sa politique répressive de sécurité automobile en instaurant cet été les tests salivaires de dépistage anti-drogues qui compléteront ceux déjà effectués au moyen de dépistage urinaire et ne les remplaceront donc pas. Plus simples à mettre en application (les test urinaires requièrent en effet la présence d’un médecin et d’un véhicule adapté pour recueillir et analyser l’urine), ils débuteront dans les prochains jours au moment des importants chassés-croisés estivaux après avoir été en amont essayés grandeur réelle dans certaines agglomérations et villes.
50 000 tests seront ainsi distribués aux forces de l’ordre. « Policers et gendarmes ont reçu pour consigne de faire des contrôles tantôt ciblés, notamment aux sorties des boîtes de nuit, tantôt aléatoires », a confié Michèle Alliot-Marie. Concrètement deux languettes seront frottées sur la langue du conducteur pour vérifier la présence ou non de substances prohibées comme cannabis, LSD, crack, héroïne, cocaïne, ecstasy et amphétamines. Pour une conduite sous l’emprise de drogue, le conducteur encourt en théorie une sanction de deux ans d’emprisonnement et 4 500 d’amende. Ajoutez de l’alcool et la « punition » grimpe à trois ans d’emprisonnement et 9 000 d’amende. Suffisamment disuassif ?
Source : RTL et Itélé.
Crédit photo : Frank Perry / AFP.
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