Historique : Volkswagen Gol

La présentation d’une nouvelle génération de Volkswagen Gol est l’occasion de nous pencher sur l’histoire de cette voiture typiquement sud-américaine. Un modèle de bientôt trente ans et aux nombreuses variantes.

Tout d’abord, la Gol doit sa naissance à une particularité politique, le protectionnisme du Brésil qui interdisait alors tout import. L’aventure brésilienne de Volkswagen a commencé en 1950, avec une usine pour produire LE modèle d’alors, j’ai nommé la fameuse Beetle (ou Coccinelle). Par la suite sont apparus des modèles spécifiques pour le marché intérieur, dont la Brasilia en 1973, dérivée de la 412 et reprenant le moteur de la Cox.

En 1980 apparaît la Gol. Le Brésil étant une nation de footeux, Volkswagen do Brazil a choisi de nommer sa berline compacte locale d’après le mot brésilien signifiant but. Cette « voiture du peuple » reprend à ses début un propulseur célèbre, le flat four refroidi par air de la Cox. Par la suite apparaîtront des blocs plus modernes, 1,6l et 1,8l essence. Autour de la berline trois portes très populaire (la seule à porter le nom de Gol), la gamme est large. Dès 1981 apparaît une version avec malle apparente, tout d’abord uniquement en version deux portes. Elle s’appelle Voyage au Brésil, Gacel en Argentine et Fox aux Etats-Unis. Une version quatre portes vient la rejoindre en 1983.

Suivent en 1982 le break Parati (Gol Country en Argentine et Fox Wagon aux US) puis le pick-up Saveiro en 1984. Cette première génération, dont la carrière se poursuit jusqu’en 1994, eut droit à deux restylages, en 1987 et 1991, avec à chaque fois un avant plus lisse aux optiques plus larges. Au fil des ans, la gamme a vu se succéder de nombreuses variantes, jusqu’à une sportive GTI.

C’est en 1994 qu’apparaît la deuxième génération de Gol. Du point de vue du style, elle était assez proche de la Golf III contemporaine, notamment dans sa partie avant. Les Parati et Saveiro ont également eu droit à leur mue, alors que la voyage a disparu du catalogue.

En 1999, premier restylage de cette nouvelle version. Celui-ci étant assez profond, Volkswagen do Brazil a décidé de présenter cette nouvelle Gol come une génération 3. Pourtant, il n’y a pas révolution. Toutefois, des nouveautés techniques intéressantes suivent, avec en 2000, une version sportive, adepte du downsizing avant l’heure. Il s’agit d’un 1,0l essence turbocompressé, développant 112ch. En 2003 a lieu un lancement majeur, celui du 1,6l flexifuel, premier moteur de ce genre commercialisé au Brésil. Quand on connaît le succès de ces versions sur le marché brésilien aujourd’hui, on constate que Volkswagen a eu le nez fin.

En 2005 a eu lieu la dernière évolution, un restylage concernant surtout la partie avant, dans le style de la petite Fox. Suffisant pour que Volkswagen la considère comme une génération 4. Quant à la génération 5, vous la connaissez depuis peu

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Volkswagen Pointer 2009 au Mexique

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(8 commentaires)

  1. Une précision, je suis à moitié allemand, et le seul véhicule appelé cerceuil de Blanche-neige, c’était la Volvo P1800 ES, appellée Schneewitchensarg à cause de ses larges surfaces et de sa porte vitrée, car le folklore allemand imagine blanche neige dans un cercueil de crystal, ce n’est donc pas ironique, mais poétique:
    http://www.kfz-tech.de/VolvoP1800.htm
    Merci à l’auteur du topic(qui ne s’est pas nommé) de corriger.J’adore le Kabinenroller, et le Schneewitchensarg, pas d’erreur.
    Sinon encore une connerie mégalo de Piech…

  2. @ greg 2/07/2008 @ 13:45
    Les auteurs des articles sont toujours nommés sur leblogauto:
    c’est en fin d’article, juste avant le « classé dans : »).
    En l’occurence, pour l’auteur, c’est  » Par Nicolas Meunier le 2 juillet 2008″.
    .
    Dans les articles, des coquilles peuvent toujours apparaître, voir même des erreurs: je ne pense pas que ce soit intentionnel.

  3. Quelle funeste erreur de la part de VW : rappelez-vous la Lupo 3l, qui coutait 20 ou 30% de plus qu’une Lupo normale, et qui ne pouvait jamais s’amortir à moins de faire plusieurs centaine de milliers de km à son volant (et qui achèterait une Lupo pour ça ?). Et là, ils veulent refaire le coup, avec en plus une voiture d’une laideur confondante, avec 2 places pour une surface au sol équivalente à une 4 places (à quoi bon ?) et à un prix démentiel si les prédictions se révèlent exactes… Mais qu’est-ce qui leur prend chez VW ???

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