Une nouvelle Ford Fiesta a été présentée et les jours de l’actuelle génération sont donc comptés. Pour maintenir les ventes en Grande-Bretagne, Ford multiplie les séries spéciales. Or, Outre-manche, « série spéciale » n’est pas synonyme de Fiesta Fun « suréquipée »…
La Fiesta ST500 dérive de la ST. Le 2,0l 150ch reçoit une boite plus courte pour de meilleures reprises. Par ailleurs, elle a droit à des suspensions « sport », à une direction « sport », à des jantes 17 pouyces, à des étriers de freins peints en rouge et à un intérieur avec hifi Sony et inserts carbone. Enfin, il y a les bandes en « U », qui, c’est bien connu, font gagner quelques km/h en pointe.
Seules 500 exemplaires seront produits, au tarif de 15 000£.
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Salut Pierre Laurent, peut-être préciser que pour les « brins supraconducteurs à haute température (HTS) », cette « haute température » est de … -196°C 😀
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par contre, ce gain de 13% de rendement est-il vraiment valable vis à vis du coût que représenterait l’installation d’un tel système (sur une voiture du moins) ?
Les -196°C, j’y fait allusion en dessous, mais c’est effectivement peu clair. Je corrige.
Le cout du systeme est totalement prohibitif et impraticable pour un vehicule particulier a l’heure actuelle, et meme dans les dix ans a venir apparemment… Mais c’est une maniere interessante de presenter l’etat actuel de la recherche.
Hum… Et ça fonctionne comment ? C’est quoi un super conducteur ?
Comment est-ce qu’on maintient de l’azote liquide à -196°C ?
Cela n’entraine-t-il pas une surconsommation d’électricité…? Au final, le jeu en vaut-il la chandelle ?
@ Avo 13/06/2008 @ 12:10
un supraconducteurs est un « câble électrique » dont la résistance est (presque) nulle: il conduit l’électricité sans perte.
En pratique, un supraconducteur ne perd pas d’énergie par effet joule (chaleur): toute l’électricité est alors transformée en énergie mécanique par le moteur.
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Ce système est donc « simplement » un moteur électrique refroidi à très basse température.
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@ Q.Lo 13/06/2008 @ 12:36
Comme l’a dit PLR, en commentaire #2, c’est bien là le problème: une application d’un tel système ne serait pas possible avant 10 ans … et encore seulement pour les gros moteurs (bateaux, trains, …).
@vincent P. : pourquoi ton (presque) nulle ?
Il n’y a vraiment plus de résistance du tout !
Je n’ai plus rien lu dernièrement là-dessus ; j’ignore si la théorie a fini par expliquer cette résurgence de la supraconductivité à « haute » température (ce qui n’était pas le cas lors de sa découverte quasi fortuite il y a 25 ans), alors que la mécanique quantique l’avait supposé théoriquement bien avant sa découverte à basse temprature.
Ces recherches ont sûrement lieu, mais ne donnent pas nécessairement lieu à publication…
Il y aurait tant à gagner avec un matériau supraconducteur à température ambiante ! Surtout pour le transport, car si on ne gagne que 13% de rendement, refroidir à l’azote liquide est bien sûr trop pénalisant pour un moteur, surtout petit et non utilisé en permanence.
On fait déjà des supraconducteur a température quasi ambiante, de mémoire les dernier en date son un poil au dessus de zéro pour la température a laquelle il sont supraconducteur.
Et c’est vrai que l’avantage serait non négligeable.
Merci Vincent P.
De suite, ça m’impressionne beaucoup moins… enfin si quand-même.
@ Dad.ounet 13/06/2008 @ 13:56
Je disais « presque » parce qu’un matériau super-conducteur est défini comme tel lorsque sa résistance n’est plus mesurable. Alors je me dis que même si c’est « trop petit pour être mesurable » il doit bien y avoir un tout petit peu de résistance quand même.
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@ Avo 13/06/2008 @ 23:08
de rien 😉