Peugeot 407 : restylage discret

Alors que l’actualité automobile nationale se concentre logiquement autour de l’arrivée de la Renault Laguna Coupé, la marque au lion, hasard ou calcul, profite de cette fin de mois pour dévoiler la version restylée de sa Peugeot 407. Berline et break SW s’offrent donc un léger lifting.

Remarquée à ses débuts en 2007, la Peugeot 407 se devait de subir une remise au goût du jour après que nombre de ses adversaires du segment (Citroën C5, Honda Accord, Laguna ou Mazda 6 par exemple) eûssent pointé le bout de leur calandre ou bénéficié de nouveaux habits de lumière. Un restylage pour la 407 dont l’esthétique générale n’est pas franchement chamboulée : nouveaux dessins des feux arrières (le plus visible), modification des rétroviseurs tout comme des baguettes latérales, une plaque d’immatriculation abaissée ou l’apparition de fanions verticaux chromés sur la calandre. Timide lifting. En ce qui concerne l’habitacle, ni précisions ni photographies fournies par le constructeur. On supposera alors le choix de la continuité.

Au rayon moteur, même constat et petites retouches. Le 2.0 HDi passe ainsi de 136 à 140 chevaux tout en bénéficiant d’une diminution de ses émissions à 150g/km de CO2. Un nouvel organe enrichit la  gamme. Il s’agit d’un moteur 2.0l Bioflex tournant au carburant E85 et qui sera logiquement disponible sur des marchés forts d’une fiscalité favorable aux biocarburants. Bilan ? Un restylage opéré le pied sur la pédale de frein. On attendra l’été lors de sa commercialisation pour savoir si Peugeot aura « compensé » ce fait par une politique commerciale plus offensive.

A voir également. Galerie Peugeot 407 restylée.

Source : Peugeot.

(6 commentaires)

  1. Micheline
    En publiant la photo d’une Micheline, vous ravivez des souvenirs des années 1970 :
    Au Mozambique, j’ai pris plusieurs fois la micheline qui partait de Quelimane et nous emmenait dans la brousse.
    Les premières classes étaient en quantité limitée : Fauteuils d’osier confortables avec coussins moelleux. Initialement elles étaient placées vers l’avant pour que les passagers aient de l’air, puis la guerre d’indépendance et les mines venant, elles furent positionnées à l’arrière. Les retards du train pouvaient provenir soit d’une attaque soit de pneus crevés (car hors d’âge…).
    Il me semble qu’à l’époque ces machines devaient être arrétées faute de pneus. Problème identique à Madagascar…

  2. @Marco Polo

    2 Michelines Malgaches à voie métrique ont été restaurées il y a un peu plus de 10 ans sous l’impulsion de Michelin, ZM 514 a été exposée à Rétromobile il y a quelques années; elle est conservée par le manufacturier, alors que l’autre est repartie à Madagascar pour effectuer des voyages spéciaux entre Fianarantsoa et Sahambavy…Je prendrais volontiers part au voyage!
    http://www.fce-madagascar.com/micheline.htm

  3. Et d’ailleurs les Michelines (les vrais, pas les autres autorails abusivement appelés ainsi)qui circulaient en france avainet des moteurs Hispano-Suiza à essence, pour la petite histoire… Avec leurs contemporains Bugatti à moteur de Royale qui crachaient des flammes par leur échappement, on vivait alors une époque de noblesse mécanique rare sur les voies ferrées.

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