Essai de la BMW série 7 à combustion dhydrogène part3

Dans cette troisième et dernière partie de notre essai de la BMW Hydrogen 7, qui fonctionne à la combustion d’hydrogène et d’essence, on revient plus en détails sur la technique employée ici par BMW, technique sur laquelle le constructeur allemand est un des seuls à parier, les autres préférant se concentrer sur l’utilisation de l’hydrogène via les piles à combustible et les toutes électriques bien évidemment…

La technologie de l’Hydrogen 7

Cette Hydrogen 7 a donc deux réservoirs, essence et hydrogène, ce dernier embarquant 8 kg dhydrogène liquide est placé derrière la banquette arrière. Lhydrogène, comme nous avons pu le constater dans la machinerie exceptionnelle mise en place à loccasion du salon Ever par BMW, est envoyé dans le réservoir par une pompe géante à 250 C°.

Il est par la suite, alors quil sévapore peu à peu dans son réservoir spécial quand la voiture est en marche, injecté dans le moteur sous forme gazeuse via la tubulure dadmission, où il se mélange à lair. Lhydrogène est bien plus inflammable que lessence.

Comme vous le verrez dans notre courte vidéo ci dessous, nous avons également fait le plein de la série 7 en hydrogène avec la station mobile installée par BMW. Son autonomie en roulant uniquement à lhydrogène est de 200km et de 500km en roulant uniquement à lessence.

La conduite

Après avoir donc passé les « tests » de convenance pour prendre la voiture en main, nous voilà donc au volant de cette supercar. Pour loccasion nous sommes accompagné par un chauffeur/accompagnateur de BMW qui ici a été mandaté par Daniel Kammerer pour sasseoir à nos côtés. En loccurrence Stéphanos, charmant employé de BMW, d1m85 et 120 kg sera assis à nos côtés tout au long de notre essai routier dans les rues de Monaco, préparant même notre arrivée à la station service mobile par talkie walkie.

Comme tout le reste la prise en main de cette série 7 fut assez classique, avec les petits gadgets de série qui vous mettent à laise, notamment le siège qui se referme sur vos flancs, assurant votre maintien presque comme dans un baquet, au moment où vous démarrer.

La sonorité du moteur, quoiquen dise BMW est malgré tout assez spécifique en mode hydrogène, un léger sifflement se faisant entendre. Mais il est vrai que contrairement à une voiture électrique ou dautres motorisations alternatives, vous navez pas de choc sonore (ou le choc du silence dans le cas des électriques) en phase de roulage.

Y compris en agglomération on a pu retrouver un dynamisme correct chez cette série 7 qui passe dailleurs de 0 à 100 km/h en 9,5 secondes. Mais la technologie embarquée dans ce véhicule dun peu plus de 2 tonnes 5 se fait malgré tout sentir et la limousine malgré ses 260 ch à un comportement dune berline à petit moteur, la maniabilité en moins.

En ville vous vous prenez vite au jeu de forcer le mode hydrogène nayant en général pas besoin daccélérations fulgurantes, surtout dans un Etat comme Monaco, parmi les plus surveillé du Monde.

Votre grand plaisir sera à larrêt, moteur en marche de vous délecter de la vapeur deau sortant de votre pot déchappement, laissant des traces deau bien voyantes sur la chaussée.

Pour un peu on se serait bien fait un petit cocktail « Monaco » en se servant du pot déchappement comme fontaine à eau, mais on attendra que BMW nous livre notre Hydrogen 7 personnelle pour aller dans ces extrêmes

Conclusion

BMW un peu seul au monde propose via cette solution technique du moteur à combustion dhydrogène, une alternative intéressante au pétrole, une alternative qui mérite sans aucun doute dêtre creusée, a fortiori si techniquement et économiquement elle pourrait être mise en place plus rapidement que limplantation de Pac dans nos voitures.

Reste, et cest largument répété inlassablement par les cadres de BMW, à construire le réseau dhydrogène

NB: BMW qui continue ses recherches dans le domaine a développé une série 7 hydrogène, ne fonctionnant qu’avec ce carburant. Elle sera dévoilée dans deux semaines et nous vous en reparlerons d’ici là.

Source: BMW

Essai de la BMW série 7 à combustion dhydrogène part1

Essai de la BMW série 7 à combustion dhydrogène part2

Essai de la BMW série 7 à combustion dhydrogène part3

(4 commentaires)

  1. Après la Saabaru 9-2X, la Suzubaru Just-Ignis remplacée par la Daïbaru Just-irion, pourquoi pas aussi une entrée de Renault dans le capital de Sub en plus de Toy, je kifferais bien une Subdacia Log-ezza STi!

  2. Toyota veut surtout apprendre a faire une sportive a moindre frais! C’est vrai qu’une Auris WRC ça aurait de la gueule..

  3. Subaru doit garder son image propre ainsi que la géométrie des blocs boxer ! Dommage qu’Alfa ait renoncé entre temps.

    Tourefois, je tiens à rectifier que GM n’a pas totalement tiré un trait sur l’Asie car GM est encore actionnaire chez Isuzu & qu’en Chine, GM collabore avec SAIC où la marque Buick y coule (pour l’instant) des jours encore assez heureux…

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