Voici donc la suite de notre essai monégasque de la BMW Hydrogen 7, celle là même qui vient d’être prêtée au Prince Albert de Monaco. On aborde dans cette partie la motorisation de cette berline de luxe, hybride essence/hydrogène, au prix inestimable ou presque…
Motorisation
Après cinq générations de prototypes cette BMW a donc été produite en petite série à partir de la fin 2006, à 100 exemplaires environ, dans lusine de Dingolfing.
Pour le prestige un V12 trône dans cette berline de luxe avec ses 260 ch autorisant lhybride à rouler à 230 km/h. Lordinateur de bord gère le passage du mode hydrogène au mode essence, mais le principe semble similaire à une voiture hybride complète (full hybrid) essence/électricité à savoir que cest dans les phases de roulage calmes et en décélération que la voiture est en mode hydrogène.
Lhydrogène est comme vous le savez un des carburants possibles de demain, il peut être obtenu par électrolyse de leau, en utilisant de lélectricité, et à condition que celle-ci est elle même été obtenue à partir dune source dénergie renouvelable, le procédé global peut avoir létiquette « écologique ».
Reste que certains spécialistes émettent des réserves sur le choix technique de BMW de bruler lhydrogène, la combustion faisant fonctionner le moteur et entrainant mécaniquement le véhicule, plutôt que de lutiliser dans une pile à combustible, elle le retransformant en électricité et faisant fonctionner un moteur électrique.
Daprès Daniel Kammerer ce choix qui nest pas exclusif, puisque BMW travaille comme vous le savez sur les hybrides essence/électricité, les électriques et même les piles à combustible, est un choix de raison.
En effet daprès lui la combustion dhydrogène sur laquelle on a tout a découvrir et à optimiser, nétant quaux prémices de cette technologie, est une technique plus facilement applicable aux voitures actuelles et à moindre coût que les piles à combustible, sur lesquelles il resterait un chemin en matière de recherche et développement, et surtout en terme de maitrise des coûts encore plus important.
Sur le rendement de la combustion dhydrogène il admet ainsi quil est en effet théoriquement moins bon quune pile à combustible, même si il rappelle ici que cest un véhicule de plus de 2 tonnes qui est entrainé par ce dispositif, avec une autonomie globale de 700 km ce qui paraît très difficilement réalisables avec les PAC actuelles dun poids et dun encombrement énormes.
Dans léchelle des rendements il classe ainsi les mécaniques avec tout dabord lessence comme plus mauvaise élève, avec un rendement énergétique global de 32%, le diesel avec 37%, la combustion dhydrogène (avec le procédé HyICE en développement par BMW, utilisant lhydrogène refroidit sous forme liquide) avec 42% et les piles à combustible avec 50% . La championne non mentionnée par lui étant bien évidemment lélectricité, avec des pertes faibles et un rendement exceptionnel, mais avec les problèmes de stockage et de limite de puissance que lon connaît.
Daprès lui donc la combustion dhydrogène, où effectivement les voitures lutilisant exclusivement ne rejette plus que de la vapeur deau et des émissions insignifiantes (5g/km de CO2 pour la grosse BMW), serait la technique la plus viable dans un avenir proche (difficile à estimer mais daprès nous pas avant 2020), et applicable a tout format de voiture et de moteur, 4, 6 et même 12 cylindres.
La suite dans la troisième partie de l’essai…
Source: BMW
Essai de la BMW série 7 à combustion dhydrogène part1
très bon boulot de cet internaute et si un jour les pro de l’auto trouve des solution pour securisè se genre de vehicule(on peut revè)alors pourquoi pas
Superbe projet!!!
On signe ou?