Essai Nouvelle Mazda 6: Kizuna !

Kizuna. Commençons d’abord par l’explication de ce mot japonais, utilisé par Mazda lors de la présentation de sa nouvelle Mazda6. Ainsi, les Japonais parlent de, je cite:  » Une réelle fusion entre la voiture et son propriétaire, un lien émotionnel fort.  » C’est vrai que sur certains points, la nouvelle mouture de la Mazda6 semble particulièrement bien pensée, des choses qui plaisent assurément. Passons donc en revue ce qui peut bien créer ce fameux lien émotionnel entre cette nouvelle Mazda6 et nous, durant deux jours.

Une ligne fluide et dynamique

Et puisque l’on parle d’émotion, la première impression est importante, et elle passe d’abord par l’oeil. Qu’en est-il du design? Depuis justement l’apparition des Mazda6, Mazda3 et des modèles suivants, les Mazda sont devenues de plus en plus séduisantes, avec des lignes fluides et dynamiques. Avec la nouvelle mouture de la berline Mazda6, cette impression est amplifiée.

Des efforts semblent avoir été faits sur les optiques, particulièrement compliqués sous le verre, à l’avant comme à l’arrière, sur la 5 portes comme sur le break. Les ailes sont marquées, avec des roues de diamètre généreux. Cette impression de fluidité n’est pas feinte, puisque l’aéro fut un domaine dans lequel les ingénieurs Mazda ont beaucoup travaillé, lors de la conception de la voiture. Car en effet, avec un Cx de 0.28 (contre 0.32 sur l’ancien modèle), cette nouvelle 6 semble particulièrement efficace dans ce domaine.

Bonne habitabilité, coffres immenses en berline comme en break Fastwagon

A l’intérieur, la sobriété est de mise. Certes, on note des matériaux alu ou grimant l’alu, qui donnent un peu de gaieté à cette habitacle. Mais globalement, la présentation est simple. Simple mais efficace en termes d’ergonomie. Les blocs de commandes sont bien distingués, et l’écran multi fonctions qui intégre notamment le GPS, est tactile, pour une navigation facilitée à l’extrême. Sur le volant trois branches, on retrouve des boutons qui tombent sous les pouces, pour commander la radio, et le régulateur de vitesse. Du point de vue de la qualité des matériaux, certains pourraient être mieux sélectionnés, mais l’assemblage lui en tout cas ne mérite guère de critique. Tout comme le confort de la sellerie, certes un peu dure, mais qui remplit très bien sa tâche, c’est à dire être suffisamment confortable sur de longs trajets.

Faisons un point sur l’habitabilité, qui est tout bonnement exceptionnelle sur ce nouveau modèle de Mazda 6. Aucun problème pour les passagers à l’arrière qui dispose de suffisamment de place aux jambes, même pour le passager du milieu, grâce à un plancher quasi plat. Le coffre de la 5 portes (hayon) est particulièrement logeable, profond, avec presque plus d’espace qu’il n’en faut. Sans pour autant prendre plus de place sur la route que la concurrence, qui pourrait justifier de tels chiffres de chargement, la Mazda6 5 portes se révèle être une des meilleures de sa catégorie (de 499 à 1 701 L banquette baissée), idem pour le break (de 477 à 1 751 L banquette baissée).

Réduction de poids par rapport à l’ancienne génération

Comme pour la Mazda2, le constructeur nippon continue sa politique d’allègement, et personne ne s’en plaindra, c’est bénéfique dans tous les domaines, notamment pour le comportement. – 4.3 kg sur la coque, – 6.8 kg sur les isolants avec l’adoption d’un nouveau pour le bruit, – 4 kg sur chaque suspension arrière etc. A la fin, le poids réduit de 35 kg par rapport à sa devancière, s’établit à 1 455 kg pour notre 5 portes motorisée par le 2.0 TurboDiesel.

Le 2.0 MZR-CD de notre modèle d’essai développe 140 ch, pour un couple maxi de 330 Nm à 2000 tr/min. Sur le papier, ce moteur semble parfaitement suffisant. En tout cas, il se montre plutôt sobre, avec une conso mixte de 5.7 litres de gasoil pour 100 km, alors que les chiffres de rejets de CO2 chers à la réglementation européenne (et française) n’excèdent pas les 147 g / km (151 g / km sur break Fastwagon), ce qui vous évitera un chèque supplémentaire au Trésor dans le cadre de la mesure gouvernementale eco-pastille.

Comportement sain, sans surprise

Sur la route, malgré son couple important, cette nouvelle Mazda6 se montre tout juste performante. A vide, nous ne nous sommes pas particulièrement plaints, les reprises se montrant énergiques, malgré des étagements de boite qui tirent un peu long. Ce fut un poil handicapant sur les routes montagneuses de l’arrière pays Génois (Italie), mais rien d’alarmant. Si avec deux passagers, la voiture se comporte très bien, on peut en revanche s’interroger avec un peu de bagages et deux passagers supplémentaire. Du point de vue strict du confort, on serait tenté de parler d’un amortissement et d’une sellerie « à l’Allemande », donc plutôt dure. Si sur chaussées déformées, cela peut poser quelques soucis, on se rend bien compte de l’avantage de ce choix en termes d’agrément. En courbe, l’auto, comme souvent, privilégie le sous virage, ce qui est plutôt rassurant pour n’importe quel conducteur, on ne peut donc pas parler vraiment de critique à ce sujet. On l’aurait aimée certes un peu plus incisive encore, avec une direction électrique qui facilite le placement, mais il s’agit tout de même d’une familiale, pas d’une voiture de sport. Plutôt sain, le châssis de cette nouvelle Mazda6 est sans surprise, et sans défaut majeur.

Ainsi, avec son style à la fois agressif, et doux par ses lignes, la nouvelle Mazda6 disponible en 5 portes et Break Fastwagon (la berline à coffre n’est pas vendue en France) se montre suffisamment armée pour affronter les Européennes du segment. Si le 2.0 Diesel représentera le gros des ventes, les fidèles de l’Essence ne sont pas oubliés avec 3 blocs développant respectivement 120, 147 et 170 ch. Dans la nouvelle gamme Mazda6, juste 3 finitions: dans l’ordre Elegance, Sport ou Performance. De 25 300 à 32 700 en Diesel (un seul moteur Diesel 2.0 140 ch au catalogue) et de 22 400 à 30 700 en Essence (de 120 ch à 170 ch), des tarifs tout à fait compétitifs face à ses concurrentes.

Pour être honnête, nous n’avons peut-être pas eu la voiture suffisamment de temps pour que le Kizuna prenne chez nous, mais cette nouvelle Mazda ne s’est pas révélée décevante, du point du vue du chargement et de l’habitabilité notamment, comme du comportement, ce qui est très important dans ce segment destiné aux familles. Elle mérite donc d’être prise en considération par les potentiels clients, à la recherche d’une berline 5 portes ou break sur ce marché particulièrement disputé.

A lire également: Mazda6 à l’assaut des USA

Quelques chiffres de notre véhicule d’essai:

  • Moteur: 2.0 Diesel MZR-CD 140 ch
  • Couple maxi: 330 Nm à 2000 tr/min
  • Transmission: Traction avant
  • Boite de vitesses: Mécanique à 6 rapports
  • 0 à 100 km/h (break): 10.7 s (10.9 s) d’après Mazda
  • Conso mixte: 5.6 l / 100 km d’après Mazda
  • Poids à vide: 1 455 kg
  • Eco-pastille: Ni malus, ni bonus

Décors photos: Région de Ligurie, Italie

(5 commentaires)

  1. voici la nouvelle que je vous avais parlée,ce qui est intéressant pour Hennessey;c est qu il est de plus en plus reconnu de ses paires.n oublié pas la garantie de 3 ans de Hennessey qui est tres bonne pour un véhicule de 700 ch. (message a Cedric,svp communiquer au E-mail de ce commentaire)

  2. hennessey encore une fois et tu y arrivera peut-être … (mouarf elle est bonne … ) bon serieusement , joannie, il te paye combien chez hennessey pour que tu fasse de la leche à ce point ???

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *