Cest en somme le message passé par presse interposée par General Motors aux grandes villes du monde ces derniers jours. Alors que des tests grandeur nature dutilisation de voitures fonctionnant à lhydrogène vont démarrer cette année dans quatre villes américaines, par Honda et GM, certains lorgnent déjà sur une phase 2 de ces tests
Rendons tout dabord à César ce qui appartient à César, en la matière Honda a accumulé une avance considérable en matière de tests sur la viabilité des voitures à pile à hydrogène, avec sa première Fcx.
Mais aujourdhui on parle de projets en cours dune ampleur encore inconnue avec 100 véhicules de part et dautre. 100 Fcx Clarity en location en Californie à partir de juin prochain, 100 Chevrolet Equinox du projet Driveway répartis entre Washington, New York et Los Angeles dont la mise en service a déjà commencé.
On vous a détaillé le fonctionnement des deux projets, durant lesquels les usagers choisis utiliseront les véhicules, de jour pour GM, avec révision et plein d’hydrogène fait la nuit avant de redonner les véhicule le matin et pour Honda un peu plus de liberté mais des conducteurs obligés de se ravitailler à un point donné en Californie.
Larry Burns, Vice président de GM, en charge de la recherche et du développement, à peine le projet Driveway lancé, amorce déjà l’étape suivante. Il vient en effet par presse interposée de lancer un appel à candidature mondiale, même si bien évidemment il préfererait une ville américaine par convenance, pour héberger la phase 2 de Driveway. Les différences majeures seraient en nombre de véhicules (1000 environ), alloués pour un plus long terme et de manière beaucoup plus libre aux consommateurs choisis.
LA condition : que la ville qui hébergera le projet d’ampleur, servant à jauger les contraintes de l’usage de véhicules fonctionnant à l’hydrogène et à l’électricité au quotidien accepte et aide l’installation de plusieurs douzaines de stations service et de pompes délivrant de l’hydrogène.
GM cherche donc par la même un partenaire privé, pétrolier de préférence, qui lui gérerait l’approvisionnement en hydrogène et en deviendrait un des leaders mondiaux dans sa distribution instantanément.
Mais qui osera dire à Larry Burns que toutes ces infrastructures existent en Norvège (-1c° en ce moment même) ?
NB : Bertrand (Delanoë), Jean Claude (Gaudin), Gérard (Collomb) et les autres, on vous passe le numéro de Larry (Burns) quand vous voulez (00 1 800 222 1020), dès fois que vous voudriez que votre ville lance une révolution industrielle et technologique en France !
Source : Canada.com