Limage et l’avenir du diesel [1 de 2]

Publié dans la prestigieuse revue ForbesAutos, Michael Bettencourt trace une image assez réaliste de la situation du diesel sur le continent nord-américain qui, malgré laffluence de nouveaux modèles diesels à Détroit, nest peut-être pas prêts à sy convertir. En deux parties, voici donc un portrait du gazole et de son avenir.

Selon Bettencourt, les constructeurs automobiles ont vanté sur la place publique la révolution « verte » quamènent les nouvelles technologies, telles que lhybride, le tout électrique, lE85 et les piles à combustible à l’hydrogène. Elles sont porteuses d’une meilleure économie de carburant, plus écologiques et réduisent la dépendance des États-Unis au pétrole étranger.

Parallèlement, les constructeurs ont aussi développé des moteurs diesel moins polluants et plus écoénergétiques. Cest le cas entre autres de la technologie Bluetec développée par Daimler-Chrysler et Volkswagen AG en est un bel exemple. Entre autres, cette technologie permet de réduire en particulier les particules doxyde dazote (NoX).

En réalité, les Américains ne connaissent pas le diesel et ne semblent pas sy intéresser. Selon une enquête menée par la firme Kelley Blue Book, seuls six pour cent des Américains qui regardent pour acheter un véhicule en janvier disent que le diesel est susceptible de devenir une source de carburant dominante aux États-Unis.

Cependant, lors du North American International Auto Show à Detroit, les constructeurs ont présenté cette année plus de 10 véhicules à motorisation diesel, un nombre impressionnant lorsqu’on le compare aux précédents salons. Dailleurs, lors dune discussion que nous avions eu au Salon de Détroit avec Luc Bernard, nous étions surpris de voir comment le diesel prenait une place importante sur la technologie hybride, comme si le diesel est en train de devenir « la nouvelle technologie « verte » dominante.

Certains constructeurs, particulièrement les allemands, prétendent que le diesel est la solution la moins dispendieuse pour économiser du carburant, car elle permet de parcourir jusquà 30 pour cent plus de kilomètres par litre consommé. De plus, les motorisations diesel ont fait des progrès importants, grâce notamment au diesel à faible teneur en soufre, à une meilleure injection, à des meilleurs filtres à particules et au catalyseur doxyde dazote.

Mais, la population américaine y faire fi. Dans le même sondage, 40 pour cent croit que les hybrides sont susceptibles de devenir le choix dominent, suivi par des véhicules à pile à combustible (20 %), le Flex-fuel E-85 (17 %) et le biodiesel (10 %).

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Source: ForbesAutos

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