D‘ordinaire, Suzuki est une marque parfaitement tranquille, dont la clientèle japonaise est dans sa grande majorité composée de gentilles petites familles pour lesquelles le constructeur se creuse les méninges à imaginer des petites voitures ultra-pratiques étudiées très soigneusement et spécifiquement pour le trajet maison-école-supermarché. La dernière-née, la Palette, est un exemple parfait de ce qui se fait de mieux dans le domaine. Bien. Mais lorsque la nuit tombe, et que les petits enfants sont couchés, on pousse les meubles dans un coin, on met les blouses blanches au vestiaire et c’est la fiesta à tout casser dans les bureaux d’Hamamatsu.
Chaque année, le Tokyo Auto Salon est l’occasion pour cette facette mal connue de Suzuki de se révéler en public, pendant quelques jours, avant qu’un voile pudique ne retombe sur ces bacchanales endiablées jusqu’en Janvier prochain. Seuls « Monster » Tajima et Suzuki Sport ont une dispense et peuvent continuer le délire pendant le reste de l’année sous prétexte de compétition.
Voici donc quelques exemples de ce dont Suzuki est capable lorsque le petit ange a le dos tourné et que c’est le petit diable qui prend les commandes. Désolé pour l’omniprésence des employées enthousiastes qui tenaient absolument à poser avec les voitures. On leur pardonne: depuis lundi, c’est retour aux études comparatives pour déterminer le meilleur emplacement du chauffe-biberon et le calcul du volume de coffre en nombre de caddies pour la prochaine génération de la Wagon R.
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