Depuis une dizaine dannées, les aides au pilotage nont cessé de se développer en Formule 1. Il est loin le temps où les pilotes avaient trois pédales à gérer et un levier de vitesse à droite de leur siège baquet. Boite de vitesse robotisée séquentielle à commande au volant, traction control et autres systèmes daides à la conduite se sont développés au point qu avec lessor de la télémétrie bi-directionnelle, le pilote navait parfois même plus à choisir le bon moment pour enclencher le rapport supérieur! Mais trop cest trop. Pour faire baisser les coûts, simplifier les monoplaces et remettre au premier plan les capacités individuelles des pilotes, lantipatinage est désormais interdit. Super pour les spectateurs qui devraient voir quelques jolis burn-out et autres donuts, mais pas pour les pilotes, dont certains semblent avoir un peu dappréhension à lidée de conduire sous la pluie avec les roues arrière libres comme lair.
La peur du burn touche bien évidemment les jeunes pilotes, arrivés trop tard pour avoir goûté au pilotage à lancienne, par exemple Felipe Massa ou encore Jenson Button, qui exprimait ses craintes dans les colonnes dAutosport : « Cest très dangereux. Lannée dernière, au Mont Fuji par exemple, cela aurait été la catastrophe sans antipatinage. Il y aurait eu des têtes à queue même en pleine ligne droite! »
Mais si les jeunes loups sont effrayés, ils ne sont pas les seuls puisque quelques illustres vieux briscards expriment les mêmes craintes : « Il faudra que le directeur de course soit très réactifs au cas où les conditions de courses deviennent dangereuses, par exemple en cas de forte pluie », déclarait lexpérimenté David Coulthard.
Quant à Max Mosley, pour lui cette mesure permettra un passage plus lent des monoplaces dans les courbes et donc des risques moins importants en cas de sortie de route.
Question : De quoi serait capable un Yuji Ide sans antipatinage sous une pluie torrentielle?
Source : Autosport via F1Live
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