Le conducteur du jour: une Pagode sous la pluie

Ah, les courses de noël… Parisiens, je vous conseille le BHV. Parce qu’en plus de la cohue, vous avez droit au gugusse qui a acheté une plinthe et se retourne toutes les dix secondes! Aussi, rue de Rivoli, vous pourrez admirer quelques voitures inhabituelles bloquées dans les embouteillages, comme cette 250 SL « Pagode ».

Dans les années 50, il y avait la 300 SL performante, mais trop élitiste et la 190 SL, utilisable au quotidien, mais dont le ramage était très loin du plumage. Mercedes a voulu chercher un compromis entre les deux, en 1963.

Cocorico, son père est un Français: Paul Bracq, alors responsable du design chez la firme à l’étoile. Officielement, elle s’appelait 230 SL (type W113), mais on la surnommait « Pagode » à cause de la forme du hard-top.

Hélas, le 6 cylindres en ligne 2,3l à injection mécanique Bosch ne développait que 150ch. Avec 1,3t sur la balance, c’était un peu juste pour taquiner le chrono. Par contre, sa caisse est très solide et la Pagode fut une reine de rallyes. En 1967, la 230 SL cède sa place à la 250 SL (celle croisée aujourd’hui) qui passe au 2,5l (de même puissance) et a droit à quatre disques. Puis la 280 SL (2,8l, 170ch) la remplacera en 1968, avant de disparaitre au profit de la génération W107…

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