Pour cela, l’état a décidé de frapper là où ça fait mal (ou du bien, au choix): le portefeuille. L’éco-pastille n’est ni plus ni moins qu’une nouvelle taxe (ou prime, au choix). Elle fonctionne suivant le schéma des bonus/malus, les véhicules sales payant pour les véhicules propres. Les seuils ont été calculés pour que cette mesure s’autofinance toute seule.
Donc à partir du 1er janvier 2008, si vous achetez une voiture neuve qui rejette plus de 160g de Co2 par km (ex: Peugeot 308 2.0Hdi BVA) vous devrez vous acquitter d’une taxe. Echelonnée sur 4 niveaux, celle-ci pourra aller de 200 à 2600. A l’inverse, si vous achetez une voiture qui rejette moins de 130 g de CO2 par km (ex: Peugeot 308 1.6 Hdi), une remise (crédit d’impôts) allant jusqu’à 5000 vous sera accordée.
Les malus:
- de 161 à 165 g/km: 200
- de 166 à 200 g/km: 750
- de 201 à 250 g/km: 1600
- plus de 250 g/km: 2600
Les bonus:
- moins de 60 g/km: 5000
- moins de 100g/km: 1000
- de 101 à 120 g/km: 700
- de 121 à 130 g/km: 200
Les véhicules qui rejettent de 131 à 160 g/km (ex: Peugeot 308 2.0 Hdi BVM) ne sont pas concernés par l’éco-pastille.
Le ministère précise que les seuils donnés ici seront revus de 5g tous les deux ans « afin d’encourager les constructeurs à poursuivre leurs efforts dans la mise au point de véhicules de plus en plus sobres en carbone« .
En sus de cette pastille, une prime à la casse de 300 sera accordée pour tout véhicule de plus de 15 ans quittant la circulation.
Cette nouvelle mesure va sûrement profiter aux petites citadines diesel, Smart MHD (103g/km) et Twingo dci (113g/km) en tête, qui vont continuer d’envahir les grandes villes.