La Sonata est à Hyundai ce que la Corolla est à Toyota. Autant dire qu’il ne faut pas s’attendre à une révolution. Ce rôle sera dévolu à la future Genesis. La Sonata évolue en douceur et les designers ont surtout recherché à monter en gamme. La calandre grandit et acueille un entourage chromé. Les phares tout comme l’entrée d’air inférieure grandissent aussi et les antibrouillards sont redessinés.
L’intérieur a vraisemblablement reçu toute l’attention des designers tant nous avons l’impression de regarder non pas une Hyundai, mais une Infiniti ou une Honda. On trouve plus mauvaise référence et la nouvelle planche de bord relègue aux oubliettes le dessin désuet de l’ancienne. Place aux panneaux plastiques façon aluminium et aux parements de bois moins plastifiés qui donnent à l’habitacle une touche haute de gamme. Seul le volant ne semble pas être à sa place. Au lieu de conserver le dessin originel, il aurait mieux valu reprendre le volant du futur coupé Hyundai qui mélange revêtement aluminuim et cuir.
A part le moteur Theta deuxième géneration, la Sonata ne semble pas évoluer techniquement. Cette nouvelle génération accueille un nouveau système de distribution variable qui permet d’augmenter la puissance tout en réduisant les émission polluantes. Le moteur 2 litres gagne 14 chevaux pour atteindre 144 ch tandis que le 2,4 litres passe de 161 chevaux à 171 chevaux. Le moteur V6 3,3 litres de la famille Lambda gagne sept chevaux avec dorénavant une puissance de 239 ch. Enfin, le diesel n’est pas en reste avec 10 chevaux supplémentaires pour culminer à 150 chevaux.