Le Mans Classic Japan 2007 : la Bugatti Type 51 insensible au décalage horaire

L‘équipe du Mans Classic se déplaçait ce week-end pour la seconde fois au Japon, exportant la formule à succès qui a fait le bonheur des compétiteurs et des amateurs d’anciennes, mais toujours vaillantes, voitures de courses de grande lignée. C’est au Fuji Speedway que se déroulait cette année l’épreuve, qui voit les vainqueurs de chacune des catégories invités dans la Sarthe pour l’édition 2008 de l’épreuve historique.

Le nombre de compétiteurs est encore loin de ce qu’il est sur le circuit des vingt quatre heures, mais la manifestation permet aux collectionneurs japonais les plus enthousiastes de faire rouler leurs voitures à la limite, sans devoir se déplacer en terra incognita au delà des mers, et de se familiariser avec la réglementation en vigueur en Europe représentée par des juges éminents venus de France en même temps qu’une petite colonie de concurrents français ont fait le déplacement pour servir de référence aux enthousiastes locaux.

Dans la classe 1 illustrée ici, l’avant-guerre (1923-1939), la Bugatti Type 51 de François Cointreau et Frédéric Novo, une splendide auto « dans son jus » restaurée il y a plus de quarante ans, a tourné autour du reste du plateau. Il est d’ailleurs fascinant de voir cette voiture de 1932 si à son aise sur un circuit moderne, contrairement à certaines de ses concurrentes, soumises à l’ignominie de devoir rentrer un rapport pour pouvoir grimper la pente il est vrai assez raide de la dernière courbe commandant la ligne droite des stands. Celle-là même, souvenez-vous, qui a vu la fantastique bagarre du dernier tour entre Felipe Massa et Robert Kubica lors du dernier grand prix du Japon. Du haut de ce virage, quatre-vingts ans séparent les voitures de grand prix d’hier et celles d’aujourd’hui…

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