Fort dun constat que nous ne partageons pas, les dirigeants américains et européens de General Motors et Ford pensent que les habitants du vieux continent refuseront de payer une voiture plus chère, soit-elle plus écologique, notamment face aux modèles diesels.
Or le coût de fabrication des voitures hybrides restera plus élévé à moyen terme que celui des voitures classiques. Donc à moins de vendre à perte pour saligner, les hybrides, daprès GM, ne pourront pas concurrencer les diesels. Cela a au moins le mérite de mettre les pieds dans le plat !
Ainsi seuls les systèmes légers de réductions de consommation seront appliqués aux futurs modèles européens de Ford et GM, dont le système « Stop & start » (qui pourra sappliquer sous peu aux véhicules automatiques), la récupération dénergie au freinage (« small » et « mild hybrid » dans le jargon consacré ), le travail de laérodynamisme et lusage des pneus à faible résistance. Les moteurs essence et diesels, comme chez tous les autres constructeurs, continueront de voir leur rendement amélioré, peut être aussi grâce au système de combustion de carburant sans bougie : l’auto-combustion (HCCI).
Ceci nous coupera donc des modèles hybrides phares de ces marques dont le Escape de Ford, réputé comme le tout terrain le moins glouton de tous (dans sa version 2 roues motrices !), qui fait pourtant le bonheur de nos amis hollandais qui se le procure chez les importateurs. Modèle qui pourrait bien se voir doté dune prise pour le recharger sur le courant domestique (« plug in ») dans sa future version.
Plus grave, cela pourrait nous couper de la Chevrolet Volt, véhicule électrique assisté par un moteur essence, véritable révolution annoncée pour la voiture… verte.
On espère donc que les chiffres de ventes des voitures hybrides en France, et des voitures hybrides françaises, feront changer davis le premier constructeur du monde et ses poursuivants.
Source : Autonews Europe.