Brève rencontre: Bertone Freeclimber

Quelques années après le Magnum de Rayton Fissore, le Freeclimber fut une autre tentative de 4×4 exclusif. Ce SUV avant l’heure semblerait bien spartiate aujourd’hui! Pourtant, à l’époque, avec ses écussons « Built by Bertone » et « Powered by BMW », ce Daihatsu relooké n’avait aucun complexe lorsqu’il débarquait dans les beaux quartiers. 

Bertone constructeur? Le carrossier Italien, sous-traitants à ses heures, s’est lancé au milieu des années 80 avec les Fiat X1/9 et Ritmo Cabrio, dont Fiat ne voulait plus. L’expérience fit long feu par manque de… Pièces. Bertone cherchait donc ensuite un véhicule pour occuper ses ouvriers.

Bertone n’est pas parti d’une feuille blanche: le Freeclimber dérive du Daihatsu Rocky, un 4×4 compact et plutôt spartiate. Daihatsu est un inconnu hors du Japon et les ventes sont confidentielles. Il avait donc tout à gagner avec Bertone, qui lui apporte sa notoriété.

Bertone veut en faire un 4×4 de luxe. Il a ainsi relooké le Rocky, qui gagne notamment une calandre 4 phares et une finition plus flatteuse. Côté mécanique, exit le gros 6 cylindres poussifs et bonjour les 6 cylindres BMW: 2,0l et 2,7l essence et 2,4l turbodiesel.

2795 unités de la première version du Bertone Freeclimber ont étés produits, de 1989 à 1992

En 1993, à l’instar de son cousin le Rocky, il s’offre un léger lifting (élargisseurs plus gros, calandre couleur caisse…) et devient Freeclimber II. Côté moteur, seul le 1,6l BMW est désormais disponible. Une version cabriolet apparaît. Les ventes restent moyennes et Bertone qui a décroché la fabrication des Astra et Punto cabrio, l’abandonne dés 1995 (le Rocky survivra jusqu’en 1998), après 2860 Freeclimber II.

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