La rose et le chrysanthème : Lotus Exige S et Vemac RD200, prologue

Il y a des jours où on se lève plus facilement que d’autres, et ce jour de juin dernier était un de ceux-là. Parce qu’il y a des corvées plus pénibles que de participer à une petite excursion dans la montagne japonaise pour y faire la découverte de deux voitures d’exception en compagnie d’un essayeur de (grand) luxe, le champion en titre de Super GT et habitué des podiums de Formula Nippon André Lotterer.

Je dois ma veine à Justin Gardiner, l’instigateur de cette brillante aventure organisée pour le compte du magazine britannique EVO, journaliste émérite et tout aussi britannique (et depuis quelques semaines blogueur chez nos confrères d’Autoblog.com) avec qui je ne perd pas une occasion de trinquer à la santé de l’Entente Cordiale dans les débits de boisson de Yokohama, sauf évidemment ce jour-là, la route nous appelant de bon matin.

Des deux sujets d’étude de cet essai croisé, vous aurez reconnu immédiatement la rouge : c’est la Lotus Exige S, version superlative de la déjà agile Exige, mais vous avez peut-être plus de mal avec la bleue. C’est normal, puisque la Vemac RD200, bien qu’assemblée en Grande-Bretagne, est essentiellement vendue, et en très petit nombre, au Japon dont elle est originaire. Les lecteurs fidèles du blog ont déjà vu cet exemplaire bleu des mers du Sud en début d’année. C’est la voiture personnelle du président de Tokyo R&D (la maison mère de Vemac), Monsieur Masao Ono, qui n’a pas hésité à convoyer lui-même la voiture pour cette journée particulière.

Les deux voitures partagent, outre leur lieu où elles prennent forme, nombre de points communs: même architecture de stricte deux places à moteur central arrière, poids largement inférieur à la tonne dans les deux cas, et moteurs japonais de cylindrée et puissance équivalente, 1.8l Toyota VVTL-i avec compresseur de 221 ch pour la Lotus, Honda 2l i-VTEC de 220 ch pour la Vemac.

Une rencontre prometteuse et des compagnons d’équipée de grande qualité, pour une journée inoubliable que je vous raconterai très bientôt.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *