Flambée du dollar canadien: les conséquences sur le marché automobile

Le domaine de lautomobile est extrêmement marqué par cette disparité des prix. En effet, certaines automobiles se vendent jusquà 30 % plus cher en sol canadien. Par exemple, une Volvo S80 AWD se vend 65 000 $ au Canada et 52 000 $ aux États-Unis (en dollar canadien), un Toyota Highlander Sport 4X4 se vend 46 200 $ au Canada et 33 100$ aux États-Unis, un Range Rover se vend 100 900 $ au Canada et 79 800 $ aux États-Unis et, pour une Subaru Impreza WRX, elle se vend 34 000 $ au Canada et 26 000 $ aux États-Unis. Un beau profit net supplémentaire pour les constructeurs automobiles !

Alors, plusieurs Canadiens en profitent pour magasiner leurs voitures chez des concessionnaires américains. Plus quune simple tendance, le Registre canadien des véhicules importés (RVI) note une hausse de 60 % des importations de véhicules neufs par des particuliers.

Les constructeurs automobiles tardent à ajuster leurs prix canadiens et ces ventes américaines échappent aux concessionnaires canadiens. Pour préserver les ventes canadiennes, les constructeurs émettent des directives aux concessionnaires américains qui interdisent la vente de véhicule aux résidents Canadiens. Cest le cas entre autres de Toyota.

La plupart des concessionnaires canadiens semblent ne pas avoir de stratégie pour contrer une tendance qui va en s’amplifiant. Certains, comme Porsche, commence à ajuster ses prix. Par exemple, le modèle 911 Turbo 2008 coûtera 12 400 $ de moins que la version 2007.

La pression exercée par les consommateurs forcera peut-être un ajustement des prix. En attendant, ce sont les constructeurs qui en profitent pour faire des profits record en sol canadien.

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