En LMP1, l’affaire est entendue. Les Peugeot, devant à chaque manche (au moins une), n’ont pas écrasées de leur domination le plateau… Plus rapides, préparées avec plus de moyens, les 908 sont intouchables mais pas infaillibles. Les abandons à répétition et le simulacre de final des 24 Heures du Mans, à l’agonie, révèle bien les difficultés à mettre au point une nouvelle auto.
Mais pour le titre Le Mans Series, pas de problème. Le trophée devrait revenir à la paire Sarrazin / Lamy, plus économe de son matériel. Derrière, Pescarolo entretient le suspense, un exploit de placer sa voiture au milieu des flèches Sochaliennes. Bref on regardera dimanche si une Peugeot flanche, et si Henri tient son rang de deuxième du championnat.
En LMP2, la Lola MG RML est bien partie pour le titre. Léquipe RML a gagné à deux reprises. Elle se trouvera confrontée à une sévère opposition de la part du Team Quifel-ASM. Elle devra également se méfier de la formation Embassy Racing qui a récemment accompli des essais avec sa Radical, ce qui lui a permis daméliorer les performances de sa voiture de manière significative. « Je mavance peut-être un peu en le disant, mais je dirais que nous prendrons le départ pour gagner ». déclare le team manager Jody Firth.
On peut espérer voir les meilleures LMP2 au milieu de la longue traîne des LMP1. Quifel, Horag et Saulnier, trois équipes qui se tiennent en quatre points, et une seule place qualificative pour Le Mans ! Au soir de Silverstone, le calcul des points va peut-être motiver certaines équipes à faire le déplacement (contesté) au Brésil…
En GT1, la saison est belle ! La Saleen Oreca (30), la Corvette Alphand (29) et l’Aston Larbre (28) se suivent de près… Toutes ces machines ont eu des défaillances, elles sont dans un mouchoir de poche, alors qu’avant le commencement de la saison, tout le monde donnait gagnante la Saleen Oreca, préparée avec les plus grands soins… C’est sans doutes l’entrée en matière ratée à Monza (abandon) que le team paye encore, un manque de point cruel pour s’assurer une place au Mans. Mais Hugues de Chaunac n’a pas de soucis à se faire de ce côté là, la Saleen fait partie des incontournables. Invitation ou pas, il sera vraisemblablement retenu au Mans.
En GT2. Après des débuts difficiles, la Porsche 997 RSR, qui en est à sa première saison, fait maintenant jeu égal avec les 430GT de Ferrari. Le déclencheur ? Le Mans, peut-être… Avec une victoire de la Porsche IMSA Performance en terre Mancelle, de bonnes performances du Rahal Letterman en ALMS, la Porsche va bien, merci. Et en Le Mans Series, c’est Felbermayr qui mène la vie dure à Ferrari.
Virgo Motorsport / Felbermayr Proton, voila le duel qu’il faudra suivre en GT2.
Départ ce dimanche à 12h pour 6h de course ou 196 tours.
Source : Le Mans Series