Dés 2002, FTS avait remarqué que ses pneus étaient plus souvent remplacés sous garanti que d’ordinaire. En 2005, une ambulance du Nouveau Mexique avait également eu un problème, mais sans faire de victime. Des tests ont alors été menée et des pneus prévus pour tenir 65 000km tombaient en morceaux au bout de 40 000km. FTS s’est alors rendu compte qu’Hangzhou avait supprimé une couche de caoutchouc de 0,6mm qui sert à lier les bandes, sans prévenir l’importateur. Sans cette couche, les pneus chauffent et les bandes de roulement risquent de se détacher. Avec un utilitaire, c’est d’autant plus grave que le centre de gravité est plus haut, donc on risque plus facilement de se retrouver sur le toit.
Depuis, tout est a priori rentré dans l’ordre. Mais cela veut dire qu’il faut rappeller les anciens pneus, soit 450 000 unités potentielement dangereuses. Or, FTS n’a ni les moyens techniques, ni les moyens financiers pour faire cela. Elle a appelé au secours la NHTSA (un organisme chargé de l’homologation des véhicules US.) Hangzhou est censé rêgler l’addition (plus 80 millions de dollars réclamés par les familles des victimes) et comme souvent en Chine, il fait la sourde oreille.
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