RechargeIT : Google joue le Monsieur Plus de la technologie hybride

Tout le monde connait Google.com, mais connaissez-vous Google.org ? C’est la branche à but non lucratif de l’entreprise, qui a pour but de dépenser une part du considérable trésor de Google dans diverses initiatives philantropiques et environnementales. Google.org vient de lancer RechargeIT, une initiative destinée à accélérer l’adoption des hybrides « plug-in », qui ajoutent la recharge sur le secteur au fonctionnement hybride classique, pour forcer la main des constructeurs qui hésitent encore à se lancer dans cette technologie.

Parallèlement, RechargeIT veut aussi promouvoir la technologie V2G, qui fait l’inverse, c’est-à-dire permet de réinjecter de l’électricité d’une voiture sur batteries vers le secteur. L’idée de fond est la suivante: les voitures « plug-in » seront surtout rechargées pendant la nuit, quand la demande en électricité est la moins élevée, et sont par la suite hors ligne. S’il est possible de réinjecter une partie de cette électricité stockée à bon compte dans le réseau électrique aux heures de pointe, les conducteurs revendant la quantité d’électricité ainsi « rendue », tout le monde est gagnant et on évite d’avoir à mettre en ligne les sources de production les plus polluantes et gourmandes en énergie pour pouvoir passer le pic de consommation.

Les hybrides comme moyen de stockage distribué de l’électricité, voilà une idée typique de celles des petits génies de l’informatique que sont Sergey Brin et Larry Page, les fondateurs de Google, et de l’aéropage de grosses têtes dont ils se sont entourés. Et, digne rejeton de la maison-mère, Google.org a les moyens de ses ambitions, et annonce la mise a disposition de pas moins de 10 millions de dollars en bourses et infusions de capitaux dans les entreprises qui recherchent et développent ces technologies.

Et, pour les relations publiques autant que le retour d’experience, Google.org prévoie de doter le parc automobile de l’entreprise de plus de 100 voitures plug-in hybrides, essentiellement des Prius transformées issues de la petite industrie qui se développe autour du concept « plug-in » aux Etats-Unis.

Les fondateurs de Google sont par ailleurs des investisseurs majeurs dans Tesla.

Les constructeurs traditionnels ont intérêt à suivre ça de près, ou ils pourraient se retrouver un de ces quatre matins avec des concurrents qu’ils n’attendaient pas…

Source: Google.org

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