Et si la pluie, tant annoncée depuis le début de la semaine, s’invitait vraiment ce soir aux 24 Heures ? Hier il a fallu être patient, attendre entre les drapeaux rouges. La Lamborghini d’abord qui sort viloemment, incendie. A l’heure ou je vous écrit ce post, je viens de croiser la Lamborghini, bâchée, quittant le paddock. Retrait définitif ? Rien d’officiel mais selon mes sources (salle de presse), l’équipe JLOC aurait demandée à pouvoir changer de chassis, manoeuvre que l’ACO n’aurait pas autorisée. Au conditionnel, avec les guillements qu’il faut, mais voila les rumeurs de l’instant. Marco Apicella, au volant lors de la sortie, a été évacué au CHU du Mans. 53 voitures au départ sans doutes donc, suite au retrait de la Zytek Arena n°10.
Revenons sur les qualifications. Audi et Peugeot sont entrés en bataille. Si à la mi séance, l’Audi de Pirro, Biela et Werner était devant, à 00h, c’est bien une Lionne, la n°8, qui grace à Stéphane Sarrazin, réalise un 3:26.344. Suit l’audi n°2, l’autre Peugeot puis les deux dernières Audi. La Pescarolo n°16, 6e temps et première non-diesel est aussi la première au dessus des 3:30 –> 3:33.590.
En LMP2, chose prévisible, Zytek, via l’équipe Barazi, est devant. 3:44.158, voila le temps de la 33, suivie par la Lola Chamberlain en 3:44.721. Excellente performance pour cette Chamberlain que l’on attendait pas à pareille fête.
Le GT1 est étrange. Vous attendiez Corvette ou Aston Martin Racing, c’est Larbre qui dégaine, prouvant que l’écurie française est sérieusement armée. Avec au volant Christophe Bouchut, M.Endurance, le 3:50.761 est parti pour tenir ! On apprécie la Saleen de Soheil Ayari, juste derrière en 3:51.240. La première Corvette est un peu loin en 3:52.130.
Le GT2 ? Une Ferrari, celle de la Scuderia Ecosse, se place en tête, faisant tomber le podium Porsche vu le 3 juin. En 4:04.185, on est loin d’un record, et si le beau temps est de la partie ce soir, nul doutes que le chrono sera battu.