Essai nouvelle Twingo (Partie 3)

Avec 100 ch sous le capot pour un poids à vide légèrement inférieur à une tonne, la Renault Twingo GT dispose d’un rapport poids/puissance intéressant pour cette catégorie de véhicules habituellement destinés à un usage urbain. Coupleux dès les bas régimes grace à son turbo à faible inertie (quasiment 100 % du couple maxi disponibles à partir de 1800 tr/min), le nouveau 1.2 TCE procure au conducteur la délicieuse sensation d’en avoir sous la pédale. Sensation légèrement accrue au-delà de 4500 tr/min lorsque la fonction « overpower » du turbo se met en marche. Il s’agit en fait d’un surcroît de puissance temporaire (+ 5ch et + 6Nm) disponible sur les 2e, 3e et 4e rapports.

La Twingo GT n’est évidemment pas un avion de chasse, pour cela il faudra attendre la sortie de la version RS, mais elle permet de doubler sans attendre d’avoir un kilomètre de route dégagée devant soi.

En partageant sa plateforme avec celle de la Clio II, la Twingo a hérité de ses qualités de confort et de tenue de route. Sur route sinueuse il est possible de se faire plaisir en comptant sur un chassis rigoureux qui ne néglige toutefois pas le confort des passagers. En somme le compromis que l’on attend d’une voiture de « Grand Tourisme ». Si en matière de puissance, la concurrence propose des performances sensiblement équivalentes, la Twingo sera sans doute un cran au dessus sur le plan des qualités dynamiques.

Lors de notre essai il nous a, en revanche, été impossible de vérifier les données flatteuses annoncées par Renault dans le domaine de la consommation de carburant faute d’indication sur l’ordinateur de bord. Sur le papier, la Twingo GT consomme en moyenne 5,9 litres / 100 km, soit par exemple 1,1 litres de moins que la Fiat Panda HP 100 Sport et emet 140 g de CO2 / km, ce qui lui permet de rentrer de justesse dans les critères du label maison Eco2 (Usine certifiée ISO 14001, émissions de CO2

La sortie de ce nouveau modèle revêt une importance particulière pour Renault en raison des volumes engendrés par les véhicules du segment A en Europe de l’Ouest. Autant dire qu’un échec de la Twingo engagerait le contrat 2009 de Carlos Ghosn de la pire manière qui soit. Mais pour gonfler les ventes de sa nouvelle citadine, Renault compte également sur la sortie de la version société en septembre en raison de la bonne santé affichée par le segment des véhicules utilitaires ou assimilés. Il est vrai qu’avec un volume de chargement sensiblement identique à celui de la Clio, beaucoup d’entreprises devraient être séduites par le tarif inférieur de la Twingo.

Lire également: Essai nouvelle Twingo Partie 1 et 2

 

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