Carlos Ghosn : « Nous ne faisons pas de la F1 low-cost »

Je crois que s’est ce qu’on appelle couramment de la schizophrénie. Carlos Ghosn, de voyage à Monaco pour assister au grand prix le week-end dernier, et se rendre à Cannes pour le festival, a largement utilisé les médias pour parler de Renault F1. Normal, les journalistes, photographes, fans sont tellement nombreux, l’homme est si mystérieux et respecté (autant qu’il intrigue), que ses interventions sont relayées un peu partout.

On peut lire ici « Ce qui est important, c’est de durer. Si nous ne pouvons plus gagner, alors pourquoi participer? Cela dit, je reconnais qu’en F1, il y a des hauts et des bas. » et dans le même temps, lire ici «Je ne peux pas leur demander de toujours gagner, même si je le répète, nous ne sommes pas en F1 pour simplement participer ».

Deux citations de Carlos Ghosn extraites de leur contexte, je l’avoue, mais prenez le temps de lire les articles… J’ai l’impression de voir deux personnes. Le patron, efficace, scientifique, qui exige du résultat, et celui, plus relaché, qui se « satisfait » plus ou moins de ces résultats… Est-ce une impression personnelle ?

La citation de ce week-end Monégasque sera sans doutes, « Nous ne faisons pas de la F1 low-cost ». Attaqué sur son budget plus faible (300 millions d’euros) que les autres équipes, ce point particulier semble chatouiller Carlos Ghosn. « Ce budget est suffisant pour atteindre les objectifs de performance que nous nous sommes fixés » affirme Ghosn. Année de transition pour Renault. On peut lire que l’engagement en F1 court jusqu’en 2012 « Je veux que la F1 devienne le DADA d’un peu tout le monde chez Renault » dit le PDG. Mais si les choses ne s’améliorent pas, 2012 semble loin… Votre opinion ?

Source : Libération Le Monde

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