Le but avoué de cette opération n’est pas de faire de l’argent, mais de promouvoir et de développer cette technologie qui n’en est encore qu’au tout début de sa vie (même si BMW planche sur le sujet depuis de très nombreuses années).
Par la même occasion, BMW veut montrer que l’on peut dores et déjà utiliser ces voitures avec des contraintes actuelles et quotidiennes. Enfin presque, parce qu’on s’en doute, le réseau britannique n’est pas spécialement adapté pour recevoir (et surtout alimenter) des voitures fonctionnant à l’hydrogène. Mais chez BMW, on sait bien que les choses vont évoluer, comme cela commence à se faire en Allemagne ou en Californie. Mais pour l’instant, sans un bon réseau de distribution, l’hydrogène n’est pas encore viable pour l’utilisateur.
Sous le capot, on retrouve un V12 presque classique. En temps normal, il développerait un peu plus de 440ch en toute tranquillité, mais dans cette configuration bicarburation, il n’en reste plus que 260. Car oui, c’est le même moteur qui fonctionne à l’essence et à l’hydrogène. Malgré cette perte de puissance, le V12 reste vigoureux avec un 0 à 100km/h en 9.5 sec et une vitesse de pointe limitée à 230 km/h. Et tout ça dans un confort digne d’une … BMW full option.
Le moteur fonctionnant indifféremment à l’hydrogène ou à l’essence, la commutation entre les deux modes se fait de manière absolument transparente. Le conducteur dispose d’un interrupteur pour effectuer le changement. Mais le système peut lui aussi commuter si jamais il détecte une panne de l’un des deux carburants. L’hydrogène est stocké dans un réservoir placé derrière la banquette arrière. Avec 8 kg d’hydrogène liquide, l’autonomie est de 200km. Si on y ajoute les 74L du réservoir d’essence, l’autonomie augmente jusqu’à 680 km.
Mais évidemment, c’est sur le bilan écologique que l’on attend cette Hydrogen7. Et bien on ne sera pas déçu. En mode hydrogène, la voiture en consomme 4 kg pour 100 km et ne rejette que de la vapeur d’eau…
Manquerait plus que ce soit de l’eau potable… 😉