Super Série Dijon: La course des GT

Impressionnante, peut-être même au point de décourager la concurrence… Quelle voiture? La Saleen S7-R n°9 (Oreca) de Soheil Ayari et Raymond Narac. Pourtant fortement lestée (120 kg!) depuis leur « déjà » sensationnelle course de Lédénon, la voiture des deux hommes s’est révélée irresistible dans cette course 1 à Dijon.

Pourtant les Corvette C6-R de Bouchut et Lebon (#5, Psi Experience) ainsi que les C5-R de Luc Aphand Aventure (#8) et SRT (#5) ont bien tenté de résister, en vain. Elles ont certes pris la tête un moment de la course, néanmoins, la Saleen plus rapide a fini par venir à bout des Corvette. En tout cas, pour ce qui est du GT1, aucune autre voiture non-américaine n’a pu menacer le trio gagnant. Les pilotes de l’Aston Martin DBR9 (#3) de Larbre Compétition ne déméritent pas puisqu’ils arrivent tout de même 6 ème, mais à 17 secondes de la seconde Saleen S7-R n°1 devant elle, et à 56 secondes de la n°9 gagnante. Anthony Beltoise, qui en plus de la Porsche Cup et le LMS est également engagé en championnat de France GT au volant d’une « ancienne » Viper GTS-R (#10 Mirabeau MTO), s’est classé 9ème avec Gael Lesoudier l’autre pilote de la voiture.

Du côté des GT2, la Toyota Supra biturbo du Pelsi Racing n’a malheureusement pas pris le départ, à cause d’une fuite d’huile apparemment, qu’ils n’ont pu réparer à temps. De toute façon, cette catégorie semble promise aux Porsche, la 997 RSR de Lecours et Balandras (Imsa Performance Matmut) comme toujours depuis cette année, devant la 996 des Monteiro (Estoril Racing) et celle de la paire Mouez/Loger (Nourry Racing).

En GT3, l’équipage local formé par Dany Snobeck et Christopher Campbell (team Sport Garage) a gagné la catégorie avec leur F430. Il faut dire que les deux pilotes ont eu en charge la gestion du circuit pendant quelques années, en connaissent donc toutes les difficultés, et ils avaient à coeur de bien faire ici. Derrière eux, deux Lamborghini du team First, Giroix et Navarro précédant l’autre Gallardo pilotée par Dubreuil et Amado.

Bref, au-delà des résultats, les courses de GT c’est quand même quelque chose. Premièrement, les voitures sont magnifiques. Plus près de la réalité que des monoplaces puisque ce sont des voitures de série modifiées, les bruits caractéristiques des V8 de F430, des V10 de Gallardo, de Viper ou des flat 6 des Porsche, sans parler des V12 des Aston Martin, sont sublimés par des échappements libérés.

Rendez-vous demain pour la seconde course!

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