Que les réfractaires au Land Cruiser manucuré présenté à New York se rassurent, le HZJ 105 est toujours là. Non pas officiellement, mais par le biais dimportateurs indépendants.
Compagnon dun french ou pas, doctor, dun aventurier au chèche et à la barbe d’une semaine, seul ou en méharée, avec sa peinture blanche façon ONG ou son Snorkel, ses essieux rigides et sa banquette en simili pour 8 convives, le HZJ 105 est plus encore quun symbole de laventure, cest un vrai 4×4, loin des paillettes.
Fils spirituel du HJ 60, le voyage en HZJ 105 se vit au rythme d’un six cylindres en ligne Diesel de 4,2 litres développant un modeste 130cv, à la portée du premier petit common rail. Mais ici on parle atmosphérique et injection indirecte, de quoi ingurgiter tous les mauvais gasoil et autres carburants visqueux de la planète. Du châssis dautobus aux trois différentiels 100% mécanique, tout est calculé pour résister au pire et passer là où il ne faudrait pas. Ce nest pas non plus un BJ40 ou Land série 1. Le gros Toyota est confortable et sa vitesse de pointe de 160km/h lui permet de rallier Gibraltar sans fatigue
Le HZJ 105 est aussi disponible en version GX et VX, à léquipement plus amène, moquette, et sièges en tissusles vitres électriques, la climatisation ou encore le désembuage de la lunette arrière restent en option ! Quelques spécialistes, comme la Compagnie Saharienne, se chargent de sa mise en conformité aux normes Euro en vigueur et de sa vente sur le territoire hexagonal, en greffant un catalyseur notamment.
Au final le HZJ fait payer ses qualités au prix fort, car paradoxe de lère moderne, la note finale avoisine celle de son cousin HDJ100. Mais au-delà du bitume, deux mondes les séparent. Si lun évoque laventure, lautre en est le compagnon.