Lorsque l’on pense « Jamaïque », on imagine généralement un rasta écoutant du Bob Marley et plongé dans un épais brouillard… Euh… Artificiel. Ce que l’on sait moins, c’est que des voitures sont produites sur cette île. Des voitures? Là, vous pensez à une quelconque vieillerie occidentale ou d’un modeste véhicule Chinois en CKD. Alors que depuis 1999, Excel Motors produit un modèle inédit, l’Island Cruiser.
C’est en 1994 que Patrick Marzouca fonda « Excel Motors ». Propriétaire d’une entreprise de location de voitures, il décida de retourner au pays pour produire la sienne. En arriver là était déjà un challenge en soit, car personne ne croyait à la voiture Jamaïquaine.
Il s’agit d’une voiture de plage en fibre de verre (étudié par une ONG Canadienne, CESO), équipée d’un moteur Toyota d’1,5l (traction, malgré ses airs de baroudeurs) et vendue 11 500$ pour la version hart-top et 12 000$ pour le « cabriolet ».
En 2001, Excel travailla avec un bureau d’ingénierie Allemand pour améliorer sa production et en 2003, un Island Cruiser amélioré fut présenté.
On peut également la louer, au plus grand bonheur des touristes. L’un d’entre eux, venu des Bahamas en 2003, a tenu à en ramener une chez lui. La première voiture jamaïquaine exportée fit les gros titres de la presse locale.
De quoi intéresser également le ministre du développement, Paul Robertson (ci-contre à droite), qui rendit visite à Marzouca (à gauche) et son atelier de Negril, pour lui promettre une aide.
Depuis, plus rien. Excel Motors existe toujours. La production annuelle serait d’une quarantaine de véhicules et l’entreprise aurait cinquante employées. Marzouca avait d’autres projets, mais apparement, aucun n’a abouti.
Site Officiel: