BMW M1 :
La première réalisation de Motorsport homologuée sur route fut la M1 e26. Elle sera officiellement présentée au salon automobile à Paris en 1978 et 463 exemplaires routiers seront vendus jusqu’en février 1981. Equipée d’un 6 cylindres développant 277 chevaux, elle offre des performances honorables en dépit d’un style particulier.
1984 verra la naissance de la seconde réalisation de Motorsport GmbH. La M 635 CSI (e24) est un coupé performant doté du 6 cylindes de la M1 légèrement retravaillé et offrant 286 chevaux. En fin de carrière, elle sera appelée M6. Plus à l’aise à grande vitesse sur autoroute que sur les petites routes sinueuses, elle terminera sa carrière en 1989. Elle est à ce jour la seule BMW de série roulant au delà de 250 km/h car elle n’était pas équipée du système de bridage. Pour sa part, la BMW M6 (e63) reprend la mécanique de la M5 e60, à savoir le fabuleux V10 5.0 qui développe 507 chevaux. Le coupé M6 offre des performances de très haut vol malgré un poids important. Elle mêle le luxe à une technologie de pointe et un moteur d’exception. Un cocktail réussi et qui offre un plaisir de conduite indéniable. Depuis peu, la version cabriolet est disponible à la vente.
En septembre 1986, la M3 e30 apparait. Conçue pour participer au championnat allemand de supertourisme pour lequel il fallait avoir produit 5000 voitures de série, le nombre de M3 e30 vendues s’établira à plus de 17 000 ! Plusieurs évolutions seront proposées, passant de 195 à 200, 215, 220 et enfin 238 chevaux pour la Sport Evolution produite à 600 exemplaires. La M3 e36 lui succèdera en 1993. Le 4 cylindes de la e30 cèdera sa place à un 6 cylindres développant 286 chevaux. Il passera à 321 chevaux trois ans plus tard. La M3 e36 sera déclinée en trois versions : coupé, cabriolet et berline. 71 000 exemplaires seront produits jusqu’en 1999, date à laquelle la M3 e46 lui succèdera. Avec 343 chevaux, elle annonce d’emblée ses prétentions. Une version CSL développant 360 chevaux et pesant 110 kilos de moins verra le jour. Elle est sur le point d’être remplacée par la M3 e92 et son V8 de 420 chevaux.
BMW M5 :
Motorsport s’intéresse également à la série 5. L’aventure commence en 1979 avec la M 535i e12 et un 6 cylindres qui développe alors 218 chevaux. Ce sera la première quatre portes signée M. La production cessera en 1981. En 1985 sort la M5 e28 qui developpait 286 chevaux. Présentée au salon de Paris en 1988, la génération e34 vient succéder à la e28. Elle développe alors 315 chevaux. Sa puissance passera à 340 chevaux en 1992, trois ans avant l’apparition de la version Touring. 12 254 exemplaires de la M5 e34 seront produits. En 1999, c’est la génération e39, celle que l’on croise le plus fréquemment sur nos routes, qui voit le jour. Equipée d’un V8 développant 400 chevaux, c’est alors l’une des meilleures voitures du monde, à la fois très performante et utilisable au quotidien. Enfin, dernière née de la saga M5, la e60, dont les 507 chevaux ne sont plus à présenter ! D’ici deux mois, la version touring roulera sur nos routes, devenant du même coup l’un des breaks les plus performants au monde.
Les déclinaisons radicales de la Z3 seront produites de 1998 à 2001. La Z3 M et la Z3 M Coupé sont toutes deux équipées du 6 cylindres de 321 chevaux de la M3 e36. Leur sportivité et leur moteur seront applaudis par tous. En remplacement de ces deux sportives arriveront les Z4 M et Z4 M Coupé. Elles sont équipées du 6 cylindres de 343 chevaux de la M3 e46. Bien que plus performantes sur le papier que les Z3 M, le charme et l’image de ces dernières ont disparu et les Z4 M restent à mon avis un cran en dessous de leurs ancêtres. Ma préférence va donc à la Z3 M Coupé.
Pour clore cet article, voici quelques photos des réalisations signées M :
Pour aller plus loin :