Dans la série « les voitures couvertes », après les Post-it sur une Jaguar et la New Beetle au chocolat, voici une Maserati Quattroporte couvertes de tessons de verre (800kg pour être précis.)
Contrairement aux deux autres, ce n’est pas un gag potache ou une pub, mais une oeuvre d’art (remarquez, la Quattroporte est déjà une oeuvre d’art en soi.) Son auteur s’appelle Luca Pancrazzi et on pourra l’admirer (ou la huer) au musée d’art moderne de Moscou, dans le cadre de la biennale d’art contemporain, jusqu’au 3 avril.
Alors, sacrilège ou mise en valeur?
J’en profite pour dire que je suis partagé sur la Quattroporte. C’est évident que dans toute la production actuelle (soit plusieurs centaines de modèles), elle fait parti des 20 ou 50 meilleures voitures.
J’avais pu la voir de près au salon du Bourget 2005. Les chauffeurs de Finmeccanica convoyaient les VIP en Quattroporte (l’intendance avait des Thesis ou plutôt une Thesis, car l’autre a été trahie par son alternateur au bout de 2 jours et 60km.) A cette ligne (Ca change des chars d’assaut allemands) et le bruit du V8 Ferrari au ralenti…
Mais venant d’Audi, j’ai remarqué d’emblée que de près, la Maserati ne vaut pas ses rivales Allemandes. Par exemple, les sièges en cuirs sont beaux, mais ils avaient l’air d’être cousus un vendredi soir à 17h55, par un ouvrier pressé de partir en week-end. Dommage.
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