Lundi, la piste était ouverte aux concurrents de l’American Le Mans Series pour une première session de test. Retour à la compétition attendu, même si la plupart des team n’ont pas chômé durant la trêve hivernale. Une première journée sur le circuit de Sebring décontractée, avec deux séances de deux heures le matin et l’après midi. Et comme l’an passé, durant toute la saison, c’est Audi qui impose la force de son diesel. Signant les deux meilleurs chrono de la journée (1:45.177 et 1:45.816) les Audi R10 font mieux que le record de la piste, établi à 1:45.828 l’an passé. Les R10 rapides, des pilotes confiants, et la marque Allemande invaincue à Sebring depuis 2000 (malgré des difficultés l’an passé)… voila qui laisse à penser que cette année encore, la concurrence (réduite à quatre voitures en P1) aura du mal à se frotter aux voitures d’Ingolstadt. Et Tom Kristensen d’en rajouter une couche :
» Vous ne pouvez pas voir les évolutions de l’extérieur. Mais à cause du moteur diesel, et pour le rendre plus efficace, nous avons du faire beaucoup de travail sur l’électronique ». Les impressions des pilotes et les caractéristiques des circuits ont guidé les ingénieurs Audi dans la recherche des dernières limites de la R10.
Si en P1 nous venons de le voir, la concurrence se limite à deux machines (une Lola EX257 du Autocon Motorsports et une Creation du Intersport Racing), en P2, Porsche venir chatouiller son compatriote Audi. Quatre Porsche, réparties entre le Penske Racing (team officiel) et le Dyson Racing Team seront chargées d’animer l’avant de la course. Le meilleur temps de la catégorie, 1:46.703, signé par Andy Wallace sur une RS Spyder du Dyson Racing, n’est pas si ridicule face à Audi. On signale aussi la bonne performance de l’Acura du Andretti Green Racing, qui, en 1:47.065, se place entre deux Porsche.
En GT1, l’absence de compétition est flagrante. Aston Martin, qui n’a pas renouvelé sa présence, laisse le champ libre à GM et ses C6R, qui n’auront pour seul adversaire qu’une DBR9 du team Modena. On se console en voyant l’écart (0.372 secondes) qui sépare les trois premières voitures, et qui nous indique que les machines sont sur des performances égales, sur un tour… Mais sur 12 Heures, l’expérience penche du côté GM.
En GT2, c’est Ferrari qui squatte les trois premières places. La première Porsche, celle du Rahal letterman Racing, est reléguée à plus d’une seconde. Porsche qui est cette année en infériorité numérique au Mans, s’apprête à vivre une saison difficile en ALMS également.
source : AmericanLeMans.com