A moins de s’appeler Mercedes (qui a mis sur le marché une Classe E à la fiabilité électronique calamiteuse en 2002), quand on lance un modèle à la qualité plus que douteuse, on l’expose à un échec commercial certain. Ce fut le cas pour les XM, 605, Tipo, ça l’a été aussi pour la Laguna II, lancée contre l’avis des ingénieurs avant terme. Seuls 28000 exemplaires ont été vendus en France en 2006, c’est peu (la banale Fiat Croma fait bien mieux en Italie). Et pourtant, la Laguna II restylée demeure une excellente voiture, qui a oublié ses péchés de jeunesse. Aujourd’hui, Renault tente de la maintenir à flot tant bien que mal, avant l’arrivée de la nouvelle à Francfort en septembre, en lui offrant une série limité Impulsion. C’est bien connu, quand on a touché le fond, un bon coup de collier, et hop, on remonte à la surface. En l’occurrence, le coup de collier consiste en un mirobolant avantage client de 5%. Même chez Renault on n’y croit plus. Basée sur la fintion expressio, l’Impulsion offre en plus la carte mains libres, le pack vision (pare-brise athermique, capteur de luminosité et de pluie, antibrouillards), la clim bizone, l’aileron arrière et les jantes de 16. Dès 23 300 en 1.6 115 ch.