Daytona 500: Harvick pour un souffle

Tout avait pourtant commencé tranquillement, l’auteur de la pole Gilliland menant la course sans problème jusqu’à ce que Boris Said ne s’endorme au volant. Kurt Busch prend la tête au 20ème tour, et Stewart le passe au 50ème. La Chevrolet #20 semble très performante, de même que celle de Jeff Gordon, qui a patiemment remonté la moitié de ses adversaires depuis le début de la course. Montoya oscille entre la 35ème et la 42ème place, souffrant de sous-virage. Stewart et Busch restent en tête après des ravitaillements sous drapeau vert. Une seconde volée d’arrêts vers le 80ème tour voit Stewart commettre un excès de vitesse dans le pit road, ce qui le place en fin de peloton. Il reprendra la tête au 150ème tour, se montrant ultra-compétitif. Malheureusement, il est sorti 4 tours après par Kurt Busch.

Le petit frère Kyle prend brièvement le relai puisqu’au drapeau vert c’est Truex Jr qui pointera premier, puis Matt Kenseth au 170ème tour. Une autre neutralisation éliminant Johnson et quatre autres voitures place Martin en tête jusqu’à la fin. Jeff Gordon a perdu trop d’adhérence vers la mi-course et a dérivé en fin de classement. Earnhardt Jr s’est battu toute la course contre sa monture et a fini par lui faire entendre raison. Il est emporté par la voiture de McMurray au 196ème tour. Cet accident a imposé un drapeau rouge et la procédure de prolongation. La dernière reprise se termine par un accrochage en série initié par Kyle Busch sur Matt Kenseth. Clint Bowyer franchit la ligne d’arrivée sur le toit.

Ragan finit 5ème (premier rookie), Kahne 7ème, le pole man Gilliland 8ème, Jeff Gordon 12ème, Montoya 19ème, Jarrett 23ème (première Toyota), Waltrip 30ème (il garde un total de points négatifs). Mark Martin devait certainement y croire très fort, lui qui plaisantait avant la course sur la gentillesse de ses sponsors lui permettant de rouler à temps partiel pour sa pré-retraite. Après 23 départs à Daytona, il devait entendre son heure sonner. Après tout, même Earnhardt Sr a dû attendre son 20ème départ pour savourer son moment d’histoire! Tony Stewart fait partie des déçus puisqu’il semblait en mesure de maîtriser l’événement sans trop d’efforts. Il a ainsi démontré qu’il débute 2007 comme il avait fini 2006 et l’on peut donc s’attendre à quelques coups d’éclat lors des prochaines courses.

Sources: Fox, nascar.com

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