Le Chrysler Voyager n’a en effet récolté que trois points au choc frontal et se voit donc attribuer deux étoiles. Mais la deuxième est révoquée en raison de la gravité des blessures qui peuvent s’avérer fatales. On peut voir sur les photos que les jambes du conducteur doivent subir une très forte intrusion de la structure et de la planche de bord.
Il s’agit de l’un des plus mauvais résultats enregistrés à l’EuroNCAP depuis 1996. Seules six voitures ont obtenu 3 ou moins de 3 points (Fiat Seicento en 2000, Chevrolet Aveo en 2006, Nissan Almera en 1999, BMW Série 3 en 1997, Citroën Xantia en 1997, Rover 600 en 1997 et Rover 100 en 1996). De quoi s’attirer les foudres de l’organisme qui se fend d’un communiqué de presse regrettant le manque de progrès du véhicule déjà testé en 1999 et qui avait alors obtenu 2 étoiles pleines…
Autre point noir, le choc piéton. Le Voyager reste à 0 points, donc aucune étoile sur les quatre possible. Un score équivalent à celui de la Skoda Superb ou de l’Audi TT Roadster en 2003, ainsi que des SUV Hyundai SanteFe (2006), Jeep Grand Cherokee (2005) ou Suzuki Grand Vitara (2002).
Seule satisfactions possibles, le résultat en choc latéral et la protection des enfants. Le test du poteau est satisfaisant, avec une note de 17 points sur 18. Les enfants sont également bien protégés (dans des sièges Isofix de qualité il faut le préciser) avec quatre étoiles sur cinq.
Le nouveau minivan Chrysler dévoilé à Détroit en commercialisé l’an prochain ne pourra que mieux faire.