La vue extérieure du véhicule apparaît quasiment inchangée. Seule une nouvelle calandre à peine retouchée, de nouvelles barres de toit, de nouvelles jantes (toujours en 20″) et un nouveau dessin interne des optiques sont à signaler.
C’est en fait surtout à l’intérieur que le QX56 évolue, à la fois pour procurer plus de fonctionnalités, mais aussi se démarquer du Nissan Armada. La planche de bord évolue fortement et arbore des matériaux plus flatteurs que par le passé et plus en accord avec l’image plus haut de gamme du modèle, qui partageait auparavant sa planche avec le pick-up Titan. Nouvelle instrumentation, commandes au volant éclairées, volant chauffant, nouvelle navigation avec disque dur, système audio Burr-Brown avec disque dur MusicBox de 9.5 Go et lecteur de cartes CompactFlash, badge d’accès et démarrage mains libres sont autant de nouvelles prestations offertes.
La nouvelle navigation, issue de celle de la G35 propose l’option d’information trafic par satellite, via l’abonnement au réseau XM. L’écran LCD des places arrière passe de 7 à 8 pouces, et le système audio fonctionne en mode double source, avec commandes aux places arrière. Pour la modularité, pas de gros changement, mais la banquette de troisième rang est désormais repliable électriquement, toujours avec un fractionnement 60/40.
Coté mécanique, pas d’investissement réalisé sur le V8 5.6 de 320 ch, toujours associé à une boîte automatique à 5 rapports, et au choix roues arrière motrices ou quatre roues motrices. Pas trace d’un fonctionnement à l’E85 pourtant très en vogue en ce salon de Détroit…
Au final, le QX56 reste un gros 4×4 bien loin des véhicules crossover qui s’octroient aujourd’hui un part de marché de plus en plus importante, avec de bonnes raisons… Ce n’est clairement pas sur ce modèle que compte Nissan pour rebondir sur le marché américain.