La seconde génération de SUV Saturn Vue reprend à son compte les traits de l’Opel Antara. Ce n’est pas une surprise étant donné la volonté de donner une orientation plus européenne au design de Saturn. Les évolutions restent mineures sur un plan esthétique, mais la partie mécanique s’avère plus attrayante qu’il n’y paraît…
Le style extérieur est calqué sur l’Opel, à quelques détails près sur les optiques arrière ou les boucliers. A bord, peu de changement, on notera surtout le changement du panneau de commande sur la console centrale. Typiquement Opel sur l’Antara, il est ici typique des produits américains de GM, histoire d’intégrer au mieux le véhicule aux gammes existantes. L’écran de navigation est intégré à l’ensemble audio et passe donc sous les aérateurs. Un cross-badging assez intelligent en somme, et c’est nouveau chez GM…
La partie mécanique comporte quatre versions. Le 2.4 d’entrée de gamme existe déjà sur les Antara et Chevrolet Captiva. Il développe 164 ch et 217 Nm, uniquement disponible en traction, avec un choix de boîte auto 4 rapports ou manuelle à 5 rapports. Deux V6 coiffent la gamme, un 3.5 qui n’est pas très neuf développant 215 ch et 298 Nm, et surtout le V6 3.6 tout allu Alloytec de Holden. Avec ses 250 ch et 329 Nm, il propulse la version de pointe RedLine. Les deux V6 sont uniquement associés à une boîte auto à 6 rapports.
Cerise sur le gâteau, la version hybride Green Line sera rapidement lancée. On y retrouve une évolution du 2.4, doté d’un calage continu de l’ouverture des soupapes (CVVT). Entre ce moteur et la boîte auto à 4 rapports est implanté un moteur électrique qui permet de booster le moteur thermique, de récupérer de l’énergie et d’assurer des fonctions de Stop&Start. Une chaîne cinématique que l’on retrouve d’ailleurs dans la berline Aura, et qu’il n’est pas interdit d’imaginer dans l’Antara…