TH!INK revient chargée à bloc!

Si vous recherchez un emploi, parlez anglais, êtes armé d’une bonne expérience, rêvez de travailler dans l’automobile et avez l’âme d’un pionnier, la Norvège peut être votre prochaine terre sainte car au pays de la rente pétrolière, un constructeur automobile, spécialisé dans la citadine électrique, embauche à tour de bras. TH!NK qui renait de ses cendres devrait lancer l’an prochain une citadine deux places à moteur électrique. Grâce à l’expérience de l’équipe dirigeante, la nouvelle TH!NK devrait faire oublier la médiocrité visuelle qu’est la Goingreen. Copiant allègrement la ligne de la Volkswagen Beetle, la TH!NK affiche une ligne sympathique qui devrait plaire aux enfants et rassurer les mères de famille à la sortie des écoles. L’intérieur, lui aussi d’inspiration VW, semble respirer le sérieux. Commercialisé à Londres à un prix attractif, elle pourrait faire un carton d’autant plus que l’équipement digne des années 80: ABS, direction assistée, condamnation centralisée et vitres électriques. Quant à l’autonomie la TH!NK revendiquerait 130 185 kilomètres avant recharge.

Pour TH!NK, c’est un retour aux sources après une histoire tourmentée. Crée en 1991 à Oslo par Jan Otto Ringdal, le petit constructeur avait commercialisé quatre ans plus tard les premiers exemplaires de la City Bee, Smart avant l’heure propulsée par des batteries Nickel-Cadnium. Après un succès d’estime – 120 exemplaires produits – Think s’était adjoint l’aide de Lotus pour développer celle qui devait être le dèbut d’un beau succès. Malheusement, le projet prendra plus de temps que prévu et lors de sa commercailisation en 1999, les caisses vides n’augurent rien de bon. Pour des raisons encore inexpliquées, Ford va se porter acquéreur et en véritables professionnels du marketing, les américains lancent le concept TH!NK City et telle une star de salon, la TH!NK City a ses produits dérivés: vélo et voiture de golf électriques. Mais Ford a bientôt d’autres chats à fouetter et lorsque la Califronie modifie la loi sur les véhicules non-polluants, Deaborn en profite pour cesser la production de la TH!NK City début 2003. Un milliers de précurseurs auront signé un bon de commande pendant les trois années de production. La firme norvégienne est revendue en 2004 à un groupe Suisse qui tentera une reconversion dans le transport public lilliputien avant de revendre à un groupe d’investisseurs mené par Jan Otto Rigndal tous les actifs de TH!NK début 2006.

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